Bonjour Leeven, je peux vous appeler Leeven, n'est-ce pas? Merci de m'accorder cette intervieuw, d'autant plus que vous n'en acceptez pas beaucoup d'habitude!
« Bien sur que vous pouvez m’appeler Leeven, avec plaisir même! Il est vrai que je n'accorde pas beaucoup de mon temps aux médias, mais cela parce que je n'en vois pas l'intérêt. Après tout, je n'ai jamais rien fait d'extraordinaire de ma vie, si ce n'est naître dans ma famille! (rires) »

Commençons, alors, si vous le voulez bien!
« Et si je veux pas? (rires) Non sérieusement: tu peux me tutoyer... On a pratiquement le même âge! Et puis, je préfère.»

Bien! Il parait que tu es réputé pour ne pas te prendre la tête et être quelqu'un de très abordable dans la vie de tout les jours. Tes réponses précédentes me laissent croire que c'est bien vrai d'ailleurs. Comment expliques-tu le fait que tu ne sois pas hautain, comme la plupart des enfants de gros bonnets?
« Et bien, je ne me prends pas pour meilleurs que les autres personnes dans ma situation, et contrairement aux "on dit" j'en connais certains qui sont beaucoup plus vrais qu'il n'y paraissent. D'un autre côté, si je suis perçu comme une personne agréable, je ne m'en plains pas. ( Rire) Et heu... Comment je fais? je suppose que je peux remercier mon père pour cela: il n'a jamais voulu me laisser accéder à la vie people avant mes 18 ans. Aussi, j'ai grandi dans une minuscule ville du fin fond de l'Alabama dont je tairais le nom. Là bas, je n'étais pas différent des autres gosses. J'y habite toujours d'ailleurs! J'aime cet endroit calme où je ne suis pas le "fils des industries musicales Abernathy", mais simplement le fils du voisin! »

Je vois... Et n'as-tu jamais essayer de contester cette décision parentale de te couper de tout jusqu'à ta majorité, c'est à dire: ta richesse, ta célébrité?
« Pas vraiment, non. J'étais plutôt du genre heureux d'avoir une vie à moi, loin des médias, alors que mon père ne pouvait en dire autant. Je l'en remercie plutôt.»

Il est vrai que nous pouvons être de vraies sangsues quand nous voulons! (rires) Sans rapport aucun, mais pourrais-tu me toucher deux mots sur ta passion pour les sports extrêmes? As-tu commencé à en faire à partir de ta majorité, ou est-ce plus ancien?
« Haha! Je me demandais quand elle allait sortir celle là. Et bien je dirais que les sports extrêmes me fascinent depuis ma plus tendre enfance... Ce rush d'adrénaline quand on pratique... C'est incomparable! A vraiment pratiquer, j'ai commencé vers mes 16 ans... Quand ma mère m'a enfin légèrement lâché. (rires) Mais je dois avoué que, depuis que j'ai accès à mon compte en banque, les choses ont accéléré. Tout est plus facile avec de l'argent, dirons-nous. »

[...]


Leeven ne ressemble vraiment à aucun des enfants de la jeunesse dorée que j'ai interviewé jusqu'à présent! Il est frais, naturel et vous met à l'aise tout de suite. Il ne se prend pas la tête pour des broutilles et ne semble pas tenir pour acquis les privilèges dont il a hérité à la naissance. De plus, il m'a fait l'effet d'un vrai gosse qui s'amuse et s’émerveille de tout! Bref, ce jeune homme à de l'avenir!