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 ROSEANN ... It's a very, very, mad world.

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D. Roséann-Lyv Callaghan

D. Roséann-Lyv Callaghan
Membre ☼ la vie est belle.

➜ Métier : Institutrice

➜ Age : 23 ans

➜ Statut : Célibataire

➜ Messages : 28


ROSEANN ... It's a very, very, mad world. Empty
MessageSujet: ROSEANN ... It's a very, very, mad world.   ROSEANN ... It's a very, very, mad world. EmptyDim 22 Juil - 3:22



Delilah, Roséann-Lyv Callaghan
« All of my memories keep you near. All of my memories are broken. »


✖ ÂGE: 23 ans.
✖ EMPLOI: institutrice.
✖ ORIGINES: Sunnyside.
✖ AVATAR: Karen Gillan.
✖ STATUT: Célibataire.
✖ ORIENTATION SEXUELLE: Hétéro ; les hommes c'est le mieux !.
✖ GROUPE:people help the people.
✖ COPYRIGHT: tumblr.

i see the fire and i see the rain.
make me your radio, turn me up when you feel low.
L'histoire de votre personnage, à présenter sous la forme que vous désirez en une quarantaine de lignes.

Roseann, Rose... comme une petite fleur multicolore égarée dans un univers cruel qui ne lui correspondrait qu'à moitié. fille extravertie, légèrement folle sur les bords. Elle était un vrai bout en train adorant dire des bêtises, faire rire les autres, s'avérant trop gentille, douce, compréhensive, trop généreuse, mais aussi énergique, obstinée, fidèle, joyeuse, taquine. Un petit rayon de soleil, un arc-en-ciel qui se ternissait au contact de celui qu'elle aimait et qui l'entraînait peu à peu vers le fond. Et ce destin, ce diable en tenue de catin qui se joue des hommes et des êtres, leur offrant un nouveau départ, de nouvelles possibilités, ne laissait pas toujours le choix à ceux qui pourtant aimeraient l'avoir.

« J’aime beaucoup votre tableau là, il est sensé représenter quoi exactement ? » fis-je en me penchant de sorte à pratiquement mettre ma tête à l’envers.
« Roseann, j’aimerais bien que nous parlions de vous et de ce qui vous préoccupe. Vous m’avez dit au téléphone que vous vouliez en parler.
- Ah oui ? » fis-je sans bouger d’un pouce.

Je faisais l'idiote, comme il m'arrivait de le faire avec mes petits élèves. Ça les faisait rire à chaque fois, et si mon psy pouvait parfois avoir le sourire, aujourd'hui, il semblait bien plus préoccupé par mon appel que par mes pitreries. Et si j'avais changé d'avis ? J'avais bien le droit, non ?

Demandez-le donc à celle qui se trouvait dans cette voiture, juste avant que sa tête ne heurte le côté de l'habitacle. Alors qu'elle sentait la force de l'impact, fermait les yeux sous l'horreur de la pluie de verre qui retombait sur ses traits... La vitre et le pare-brise venait d'exploser, mais elle n'en savait rien. Rien du tout. Ses doigts ne cherchèrent que l'être à ses côtés, celui qu'elle était venue chercher à cette maudite fête. Sûrement celle de trop. Celle à laquelle elle n'aurait pas dû se rendre... car, et vous devez sûrement y penser, si elle n'avait eu besoin de monter dans sa voiture cette nuit-là, d'apercevoir celui qui était son petit ami et qu'elle aimait de toute son âme... en train de lécher les amygdales d'une autre fille. A devoir le ramener une fois encore, alors oui, elle n'aurait jamais eu cet accident. Le camion de ce chauffeur ivre n'aurait jamais percuté la voiture. Elle n'aurait jamais fait de tonneau, sa tête n'aurait jamais percuté l'habitacle, et jamais... elle n'aurait oublié à quel point ils pouvaient être heureux tous les deux. Pourtant, juste avant que le destin et ses bas résilles ne s'allient pour briser un destin tout tracé, c'était lui qu'elle cherchait... Pour lui, encore une fois, qu'elle s'inquiétait.

Lui, ce meilleur ami depuis toujours. Ce garçon qui la faisait sourire, qui était toujours là pour elle autrefois. Celui avec lequel elle avait échangé ce premier baiser qui avait presque su faire résonner une petite chanson comme dans les films. Petite chanson qui en fait, était là par hasard et qu'elle n'imaginait même pas du haut de ses dix-sept ans. Ça avait juste été magique, comme si cela n'aurait jamais pu se passer autrement. Leurs mains qui se joignaient, leurs lèvres qui s'ébauchaient, leurs doigts qui s'entremêlaient. Et même s'il était comme Docteur Jekill et Mister Hide, un ange blanc et un ange noir, elle n'arrivait pas à lui en vouloir. C'était comme s'il n'avait plus qu'à laisser ses doigts glisser sur sa joue, ses lèvres courir sur sa gorge, pour qu'elle oublie tout le reste. Qu'elle oublie...


« Oui. » insistait mon psychologue, celui qui me suivait depuis l’accident dont je ne me souvenais même pas. Leeven m’en avait vaguement parlé, mais depuis quelques temps, il s’éloignait de plus en plus. Mon meilleur ami me laissait tomber et je n’arrivais pas à savoir pourquoi, ce qu’il pouvait bien me… cacher. Car il me cachait forcément quelque chose. Cela devait forcément avoir un lien avec cette fameuse nuit qui avait rayé de ma mémoire trois ans de ma vie. En vrai, cela ne me dérangeait pas vraiment, toutes mes connaissances étaient là, mes diplômes également. Ca me revenait lorsque j’en avais besoin, comme si je n’avais qu’à y penser très fort pour que tout revienne selon mes besoins immédiats. Mais l’accident, c’était comme me battre avec des moulins à vent, ou tenter de pousser mur avec quelqu’un faisant de même de son côté.

« Cela n’aurait dû être que temporaire. Pas vrai ? Comme de comprendre ce tableau là-bas, il faut juste le regarder autrement et tout devient clair, non ? Alors pourquoi j’arrive pas à me souvenir ? Pourquoi ? J’en ai besoin docteur ! Vraiment besoin !
- Votre vie ne vous convient pas comme elle est ? Pourtant, vous me disiez la dernière fois que votre travail avec les enf…
- Ça n'a rien à voir ! » soupirais-je en me laissant finalement tomber sur le canapé.
« J'ai besoin de savoir pourquoi il part… Pourquoi il me laisse… J'ai besoin de savoir si… c'était déjà là… ou pas.
- Quoi donc Rose ? »

Je me suis relevée en soupirant une nouvelle fois comme si je portais le monde sur mes épaules. Je savais que c’était quelque part par là, mais je n’arrivais pas à mettre le doigt dessus. Et puis il y avait cette sensation que je ne supporterais pas qu’il continue à s’éloigner. Et cette… attraction quand j’étais auprès de lui. Ca pouvait être récent, en même temps, cela faisait des années que je suivais cette thérapie pour m’aider à faire le deuil de souvenirs qui ne voulaient plus revenir. En quatre ans, si j’avais dû me rappeler, ce serait revenu. Mais si je faisais un blocage, alors il fallait persévérer. Et j’aimais discuter avec le docteur Flizot. Un vieil excentrique avec des objets bizarres que mes petites manies faisaient sourire parfois. Il m’avait aidé à avancer, à faire ma vie, à parler de ce que j’avais appris de l’accident… Mais aujourd’hui, si je l’avais appelé pour le voir avant notre séance habituelle du mois, c’était parce que je voulais vraiment ces réponses. Je voulais vraiment comprendre.

« Je sais pas. Leeven… me cache quelque chose, et je pense… Non, je suis sûre que ça a un rapport avec cette nuit-là et que c’est important. Alors il faut vraiment que vous m’aidiez à me souvenir. Je sais qu’on revenait d’une fête, que j’étais au volant et qu’un chauffard ivre nous est rentré dedans. Mais qu’est-ce que j’oublie ?
- Je ne sais pas Roseann. Ce sont vos souvenirs… uniquement les vôtres et…
- … ceux de Leeven, je sais. »

Mes seize à mes dix-neuf ans n’étaient qu’une brouillasse sans nom à laquelle je n’avais plus accès. Est-ce que cela avait totalement disparu ? Est-ce qu’il n’y avait qu’à trouver la serrure ? Peut-être suffirait-il que Leeven me parle enfin. Qu’il me dise ce qu’il ne voulait pas me dire. Ce qui peu à peu l’éloignait de moi, le rendait si froid, si distant… Pourtant, de ce que je pouvais me souvenir, il n’y avait rien qui justifiait cela. Rien du tout… J’en perdais le sommeil à ressasser mes souvenirs. J’en attrapais des migraines, mais cela n’y changeait rien. RIEN ne me revenait !

... beaucoup trop de ce qu'ils avaient.

Pourtant, si elle avait ne serait-ce qu'une chance... Si on lui avait posé cette question avant l'accident : Est-ce que vous voudriez oublier et recommencer ?
Elle aurait répondu : non. Elle aurait désiré sombrer dans cet amour imparfait qui palpitait au fond de son cœur. Parce qu'elle vous l'aurait dit, on ne choisit pas qui on aime. Mais parfois. Parfois seulement. C'est aussi doux, aussi beau que l'aile d'un ange, et ça vaut tous les sacrifices. Parce qu'une minute, une seconde du bonheur qu'ils avaient, c'était capable de lui faire oublier le monde tout entier, juste en s'égarant dans ses prunelles. Dans cette chaleur qu'elle n'aurait plus jamais voulu quitter, même pour ne plus souffrir. Pour ne plus s'enfoncer avec lui. Et peut-être ajouterait-elle que ce serait comme lui arracher ce bout d'elle-même qui chercherait toujours à exister. Toujours. Il serait là, juste endormi, n'ayant besoin que d'un baiser pour s'éveiller et vibrer à nouveau. Parce que l'amour...


… il était juste toujours là.