( reaves ) + titre à venir.

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adelaïde riviera dites reaves colton

make me your radio, turn me up when you feel low.

✖ ÂGE: vingt-ans.
✖ EMPLOI: étudiante.
✖ ORIGINES: latine.
✖ AVATAR: selena hotmez.

✖ STATUT: célibataire.
✖ ORIENTATION SEXUELLE: hétérosexuelle.
✖ GROUPE: somewhere over the rainbow
✖ COPYRIGHT: withselenita@tumblr &

PSEUDO ▲ kassandra.
AGE ▲ dix-neuf ans.
AVATAR ▲ selena gomez.
DECOUVERT LE FORUM GRÂCE A ▲ bazzart.
QU'EN PENSES TU ▲ superbe.
DEDICACES ▲ écrire ici.

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i see the fire and i see the rain.

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On est tous des mamifrères.
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Le ciel n'était pas encore tombé sur la tête de la population, non il se présentait sous son plus beau jour, on était un vendredi, le jour avant le week-end, un treize mai. On était en plein été, le soleil s'était levé en offrant ses plus beaux rayons de soleil, réchauffant tout sur son passage. Les habitants profitaient du beau temps dans cette ville qu'est Sunnyside. Toutes ? Non, un groupe de personne s'affairaient autour d'une jeune femme, allongée sur la table d'accouchement depuis dix minutes maintenant. Depuis la veille, quatorze heure trois, la jeune femme était prise de contraction douloureuse, mais normalement ce n'était pas l'heure de venir dans ce monde, elle sortait deux semaines avant le jour j. mais ils ne pouvaient pas la laisser, le placenta était vide, il fallait qu'elle sorte sinon l'enfant serait perdu. « arrêtez de pousser madame, il y a un problème. » la femme se redressa, prenant les accoudoirs de la table dans ses mains une nouvelle fois, elle forçait tellement que ses jointures en devenaient blanches. « comment ça un problème ? » elle était haletante, l'air passait mal dans ses poumons, sa gorge était serrée, elle avait presque plus de voix a force de hurler. « le cordon ombilical s'est enroulé de son cou. Arrêtez de pousser deux minutes, je lui retire. » ses paroles étaient aussi vite suivis de son geste, la tête de l'enfant était déjà sortit, il retira délicatement le cordon. « le bébé est encore vivant ? » le regard de la femme était inquiet, son coeur commençait à s’accélérait. « Oui, il va bien, vous pouvez pousser maintenant. » elle ne se fit pas prier et poussa de toute ses forces. Elle sentait ses forces s'amenuisaient à mesure qu'elle poussait, elle sentait que l'enfant sortait doucement « si il pouvait allez plus vite et sortir de là » grogna-t-elle en poussant une nouvelle fois, essayant de chercher toute la force du monde. Elle sentit soudain un vide en elle, un soulagement. Le médecin se redressa, le bébé dans les bras. Un sourire au visage. « Félicitation madame, c'est une belle petite fille. » Elle se redressa rapidement. « Une fille ? Vous êtes sûr ? » elle tendit alors les bras pour le voir par elle-même, il hocha la tête, ne comprenant pas le ton qu'elle venait d'employer, il déposa son enfant dans les bras. Elle regarda rapidement, c'était bien une fille. Son regard s'illumina. « oh mon dieu » ses lèvres tremblaient. Elle était émue. « Elle est magnifique. » « Oui, l'un des plus beau bébé que j'ai pus voir dans cet hôpital. » elle se retourna alors vers la sage femme qui prit le bébé pour s'occuper d'elle. La mère suivit du regard la femme partir avec son enfant. Elle soupira tandis que la salle se vidait à la suite de sa fille. Elle fut remise alors dans sa chambre, nettoyée et extenuée. Une fois dans son lit, elle tourna la tête vers la fenêtre et regarda le ciel, d'un bleu éclatant. Attendant la venue de sa fille et de son mari, puis de son premier enfant, seulement âgé de deux ans, un petit garçon du nom de Coleen.

Il était là devant la vitre, il la voyait, il voyait son enfant, sa fille. Elle semblait si calme, si paisible. On aurait presque pu la confondre avec une poupée de porcelaine. Elle semblait si douce, ses yeux brillaient d'une malice insoupçonnée, elle semblait avoir le sourire aux lèvres, pourtant tout le monde sait qu'un bébé ne sourit pas, ce ne sont que des rictus, pourtant cette enfant seulement âgée de quelques jours semblait sourire dans cette couverture blanche et bleu. L'hôpital dans lequel elle est née, enfin surtout les sages femmes ne donnaient pas chère de cette pauvre enfant, née prématurément. « Et voilà votre beauté. » entendit-il en tournant la tête vers la porte, s'ouvrant sur l'infirmière. « Elle a été très sage. » elle s’approcha du nouveau père et lui donna l’enfant. « Elle est magnifique. » se répéta-t-elle. « Oui, vous avez fait un beau travail. » il releva son visage souriant vers la sage-femme. « je ne sais pas comment l’appeler, je veux quelque chose d’unique, comme elle et est-ce que je la porte correctement ? » « Oui vous la tenez bien. Hum, je peux toujours vous aider pour les prénoms, vous aviez pas une idée ? » « Si, je voulais l'appeler je voulais l'appeler Adelaïde, comme ma mère mais il faut d'abord que je demande à ma femme si ça lui plaît. » il regarda sa fille, mettant son petit doigts entre les siens. « c'est très jolie Adelaïde et puis elle m'a dit de vous dire que vous pouviez l'appeler comme vous voulez. » elle fit un charmant sourire bien qu'elle trouvait l'idée d'appeler l'enfant comme ça étrange, mais il était lui aussi. « Vous êtes sûre, il lui faut un deuxième prénom » la sage-femme réfléchit avant de proposer. « pourquoi pas Rose ou Riviera aussi. Je suis sûre qu'elle va avoir du caractère. » « Oui, pourquoi pas, Riviera; c'est joli. » « et bien voilà, nous avons ses prénoms » rajouta-t-elle, le père releva la tête. « merci ! pour votre aide » « de rien, je vais vous laissez avec elle. » mais il reporta sans attendre son attention sur sa fille, il déposa ensuite un léger baiser sur le front de l’enfant avant de parcourir doucement la pièce entière et de retrouver sa femme et son premier enfant. Un jolie tableau, une belle famille, l'amour régnait dans cette famille, ça se sentait.

quatre ans plus tard. Ses yeux sont clos, sa bouche est légèrement entrouverte, parfois un rictus de concentration mais il reste doux, son visage est doux, comme si il était emprunt de la douceur de cette mélodie qui envahit la pièce. Ses doigts effleurent les touches de piano, comme par peur de les briser, touches considérées trop fragiles : le piano est, en effet, dans la famille depuis six générations, le temps commence soudainement a avoir l'emprise sur ce dernier. Elle penche légèrement la tête sur le côté, puis de l'autre, se balançant sur elle-même au fur et à mesure que la mélodie s'écoule, embaumant la pièce de sa mélodie, les notes se répercutent sur les murs de la chambre d'enfant, la jeune enfant de quatre ans voit tout ça, depuis son lit où elle est confortablement allongée, elle a l'impression de voir les notes se transformaient en un feu d'artifice de couleur, du jaune, du mauve, du rose, du bleu, du rouge, oui, du haut de son imagination de petite fille elle s'imaginait un monde où elle n'était que l'habitante. Elle tire la couverture jusqu'à son visage, révélant seulement le haut de son crâne jusqu'à son petit nez qu'elle n'avait pas retrouvé depuis que son père lui avait volé. Ses paupières commencent à devenir lourdes, la fatigue la gagne comme à chaque fois que sa mère lui jouait cette mélodie qu'elle connaissait par coeur et qui tournait en boucle dans sa tête. Son corps bascule sur le côté de telle sorte qu'elle se mit en position fœtale. Puis la mélodie cesse doucement, sa mère relève ses mains et se tourne vers sa fille, un sourire heureux et confiant sur les lèvres, elle referme le piano et se lève pour aller se poser à côté de sa fille. Reaves se décale légèrement pour laisser la place à sa mère et lui éviter de tomber par terre. « maman ? » « oui ? » la jeune enfant relève légèrement son visage. « tu crois que les licornes existent ? » sa mère affiche une moue amusé « peut-être, pour ma part je n'en ai jamais croisé » sa fille affiche une mine dépitée « oh. » lâche-t-elle déçu de la réponse de sa mère qu'elle espérait positive. « mais peut-être qu'elles existent » « j'espère. » Jenna pose sa main sur le front de sa fille et le caresse, plaquant sa chevelure brune à l'arrière. « maman ? » « Oui ? » elle a sur le visage, une moue qui pourrait faire craquer le plus violent et cruel des hommes, cette moue, elle l'a comprit lui ouvrira de nombreuses portes dans sa vie, sa mère craque. « oui ? » « est-ce que tu m'aimes ? » sa mère secoue la tête, un sourire moqueur sur les lèvres, elle se penche et dépose ses lèvres sur le front de sa fille « bien sur que je t'aime et je t'aimerais toujours, toi comme ton frère » « mais il est bête » « ne dis pas ça d'accord. » Reaves roule des yeux, elle sait qu'elle est plus intelligente que son frère de deux ans de plus qu'elle, il a six ans, elle quatre et elle sait déjà compter et connait son alphabet contrairement à lui « d'accord mais c'est vrai » Jenna s'empêche de rire, sa fille ne doit pas dire de telle chose, pas à son âge. « allez, maintenant tu dors d'accord » Reaves hoche la tête et la repose sur l'oreiller. « je t'aime maman. » Jenna repose un baiser sur le front de sa fille. « moi aussi Reaves, je ne laisserais personne te faire du mal. Je te le promets. » Reaves ferme les yeux et s'endort dans les bras de Morphée. Sa mère se lève et sort de sa chambre, éteignant la lumière principale, la chambre s'illumine grâce aux étoiles luminescente collée au plafond.

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six ans. C'était un jour comme les autres, enfin d'apparence, pour la première fois en ce mois de juillet il pleuvait, ce n'était pas quelque goutte, non c'était une pluie forte mais chaude, elle lavait presque les voitures couvertes de la poussière de la ville de Sunnyside, la ville natale de la petite Adelaïde Riviera Colton. Elle sortait tout juste de l'école quand cette pluie s'est abattue sur elle et ses petits camarades. Malgré les demandes des professeurs de rentrer dans l'établissement en attendant les parents, Reaves n'en avait fait qu'à sa tête, comme d'habitude à vrai dire, mais si elle n'avait pas fait ce geste fou, elle ne lui aurait probablement jamais parlé. Alors elle se faufila un chemin entre les élèves qui essayaient de rentrer dans l'école, se couvrant la tête avec leur cartable, elle dut jouer des coudes pour sortir de cette marée d'élèves mais elle réussit enfin. Elle descendit les quelques marches et prit plaisir a sauter dans la flaque qui commençait à se former au pieds des escaliers, salissant au passage ses ballerines blanches et sa jolie jupe blanche brodée de dentelle. « Reaves revient tout de suite à l'intérieur ! » cria sa maîtresse, elle se retourna alors vers elle, un sourire aux lèvres, un sourire espiègle qui en disait long sur ce qu'aller faire miss Colton. « Reaves je t'ordonne de revenir ici, ne m'oblige pas à venir te chercher ! » tout les élèves s'étaient tus et regardaient la petite brunette, en attendant de ce qu'elle allait faire. Un combat commençait entre Reaves et sa maîtresse, pourtant Madame Gorgiana devait savoir à qui elle avait à faire. Alors Reaves ramena son cartable dans son dos, passant les brettelles sur ses épaules. Elle n'avait pas de manteau, sa robe était déjà trempée, elle lui collait à la peau comme ses cheveux bruns. Elle leva alors les bras et commença alors à tourner sur elle même, les gouttes perlaient sur son visage, elle avait le sentiment d'être libre, de toute façon attendre là où à l'intérieur son papa, c'était la même chose où presque, si elle attendait à l'intérieur, elle se voyait déjà entrain d'écouter les conversations des grands en essayant de comprendre sans y parvenir, si elle attendait dehors, elle pourrait alors s'amuser et profiter de cette journée de pluie pendant ses vacances. Elle tournait, tournait si bien qu'elle entendit alors les cris de joies de ses camarades et des bruits de pas, tout le monde sortait pour profiter de la pluie. Les maîtresses s'avouaient vaincus. Mais la rigolade commençait à s’atténuer, les parents venaient chercher leurs enfants, sourires aux lèvres de les voir s'amuser comme ça. Reaves fit la dernière à partir, enfin l'une des dernières puisqu'il restait un garçon avec elle. Ils durent rentrer à l'intérieur, Reaves s'attendaient à se faire gronder par sa maîtresse mais il n'en fut rien. « Mais regarde moi dans quel état tu es Reaves, tu n'aurais pas dû sortir comme ça surtout habillé en blanc, mija la prochaine fois demande une blouse, regarde moi ça tu vas tomber malade. » lui dit sa maîtresse alors qu'elle essayait de la sécher avec une serviette. « tata, c'est toi qui va me ramener ce soir ? » lui demanda-t-elle d'une petite voix alors que sa tata, sa maîtresse, lui sécher les cheveux. Elle baissa la tête, sa tata ne répondit que par un soupir avant de partir dans la salle en face, une larme s'échappa alors de son oeil gauche, son visage qui était il y a une minute joyeux devient triste, alors les doigts entrelacés, elle dit tout bas « faite que mon papa vienne me chercher s'il vous plait. » elle releva la tête « si tu veux ma maman peut te ramener à la maison, comme ça ton papa il pourra venir te chercher à la maison, en plus je crois que maman a fait des cookies ! » lui dit alors le petit garçon qui vint s'asseoir à côté d'elle. Un sourire d'espoir naquit sur les lèvres de Reaves, ses yeux commençaient à briller. « oh oui ! ce serait gentil ! » dit-elle avant que sa tata ne revienne avec deux nouvelles grosses serviettes qu'elle donna à chacun des deux. « Reaves, je sais que ce n'est pas à moi de te dire ça, normalement c'était ta mère qui devait s'en charger ... » la demoiselle arqua un sourcil, son sourire se perdit « qu'est-ce-qu'il y a tata ? » « ton papa ne viendra pas ce soir il est en retard au boulot » « non mais ne t'inquiète pas, sa maman va venir me chercher » sa tante hocha la tête « d'accord, ta maman est encore au boulot, elle viendra te rechercher là-bas dès qu'elle termine, d'accord, jusque là tu sera sage » « promis. » mais elle n'eut pas le temps d'encaisser la nouvelle, qu'une magnifique femme entra dans le couloir, essayant de refermer son parapluie et de le secouer. « Mattéo ? » Reaves posa alors le regard sur le jeune garçon qui était assit à côté d'elle, il tourna la tête et sauta instinctivement de sa chaise, laissant tomber sa serviette et courut vers sa mère qui l’accueilli dans ses bras. « je suis désolée d'être en retard, mais il y avait des bouchons, allez viens la limousine attend mon coeur. Vite, dis au revoir et on part ! papa va bientôt arriver, les cookies sont encore chaud ! » lui dit-elle en le prenant la main. Reaves regarda cette scène avec un sourire, le garçon était dans sa classe depuis le début de l'année mais elle ne lui avait jamais parlé. « tu es sage ! » lui dit-elle d'une voix douce. « Reaves ?! » la demoiselle releva la tête. « tu peux venir si tu veux » Reaves tourna la tête vers sa tante. « ne t'inquiète pas Magdalena, elle sera mieux à la maison qu'attendre dans le froid ! » « d'accord allez vas-y ! » Reaves prit sa tante dans les bras, elle se leva de son siège et sa tante l'accompagna jusqu'à eux, Mattéo lui prit la main et l'entraîna dehors pour aller dans la limousine, quand elle se trouva devant cette immense voiture, Reaves ne comprit pas tout à fait son utilité mais elle y entra quand même.

Sa bouche était en feu, elle avait essayait de fourrer un cookie encore chaud dans sa bouche, sous un cap ou pas cap de Mattéo. Ses mains s’agitaient devant sa bouche, pour essayer de faire du vent afin d'atténuer la douleur, la seule chose que fit Mattéo pour l'aider était de lui jeter son verre d'eau à la figure. Reaves tomba à la renverse sur le canapé, la tête complètement trempé et la douleur partit. Mattéo se redressa alors « je suis désolé, je voulais pas ! » Reaves explosa de rire après avoir récupérer ses esprits. Elle s'essuya alors la figure avec la serviette que lui tendait Mattéo. Il avait l'air tout gêné. « ne t'inquiète pas c'est pas grave ! » Mattéo s'assit à côté d'elle, un regard inquiet, Reaves se redressa et essuya les dégâts. « Mattéo c'est pas grave je te dis ! » dit-elle en posant la serviette sur la table basse. « t'es sûr ? » Reaves fit un oui de la tête. Une musique que Reaves adorait passer à la télé. Elle se leva alors du canapé et commença alors à danser, sous le regard interrogatif de Mattéo, voyant qu'il ne faisait rien, elle se retourna et lui prit la main pour l'emmener avec lui sur la piste de danse improviser. La chanson passée, la mère de Mattéo vint avec une assiette pleine de bonbons en tout genre et la posa sur la table. Reaves se rassit sur le canapé et dessina sur une feuille, les crayons éparpillés sur son espace, elle utilisait le bleu, le orange et le jaune, le blanc, le rouge pour au final donné un dessin signée d'une enfant de sept ans. Mattéo quand à lui, avait prit un des réglisse de l'assiette et avait essayer de faire une bague avec. Une fois la bague terminée, il se retourna, Reaves lui montra son dessin et il lui montra la bague.« Ho elle est trop joli, c'est avec du réglisse ? » demanda-t-elle en posant son dessin « oui, tu veux te marier avec moi ? » « tu veux te marier avec moi ? mais on est pas trop jeune ? » « non quand on est amoureux, on est pas trop jeune ! » « d'accord ! je veux me marier avec toi ! » lui dit-elle en tendant son annulaire, Mattéo lui passa la bague au doigts. « Et voilà ! » Reaves se leva et entraîna Mattéo sur leur piste de danse, ce fut la danse qui scella leur union. « je vais t'avoir avec moi toute la vie » lui dit-il en posant un baiser sur sa joue. Ce fut leur premier moment de complicité. Jours après jours, les deux enfants restaient sans arrêts ensembles. Reaves se sentait bien avec Mattéo, et vice versa.

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Elle est assise sur sa chaise, ses jambes si longues soient-elles pour une enfant de six ans sont croisées et se balancent dans le vide, touchant à un intervalle régulier les bords de la robe de princesse qu'elle arbore fièrement pour ce jour si spécial, son anniversaire. La brunette aux joues rebondies et au regard rieur contemple sa table, il y avait tout plein de bonne choses à manger, choses que sa mère avait préparé toute seule, elle pose alors ses deux mains bien à plats sur la table, une de ses mains, sa main droite prit alors sur l'éventail et le soulève facilement et le gigote dans l'air comme une grande. Elle se prenait réellement pour une princesse, après tout elle avait tout pour l'être aujourd'hui, rien qu'une fois certes, mais toutes les preuves étaient réunis, elle était habillée en princesse, enfin, elle avait surtout prit tout les costumes qu'elle avait d'empilés dans une de ses caisses à jouer et s'était habillée comme bon lui semblait avant l'arrivée des invités. « maman on peut commencer ? » demande-t-elle en faisant un tour de main avec son éventail, ses amies commencent alors à taper dans leurs mains, pressées tout comme elle, de commencer ce délicieux festin, fait de gâteaux, de bonbons, de boissons en tout genre, tout ce qu'aimait la demoiselle et ses amies. Sa mère arrive de la cuisine, un appareil photo à la main, elle fit signe d'attendre, le temps de prendre une photo correcte avant qu'elles attaquent toutes. Un sourire amusé naquit sur les lèvres de la jeune femme, tout juste âgée de vint-huit ans, elle s'appuit sur le mur de la terrasse, bras croisés contre sa poitrine, poitrine qu'elle avait vu grossir suite à sa grossesse, elle, même après sept ans, ne s'était toujours pas habitué à ce volume, bien que son mari ne partage pas vraiment cet avis. Mais elle avait toujours été habitué à une petite poitrine. Oui, voilà maintenant sept ans, jours pour jours que sa vie avait changé, la demoiselle Colton qu'on connaissait comme étant une fille de bonne famille, croyante, toujours souriante et serviable, toujours propre sur elle n'était plus, au début de sa grossesse, elle avait été montré du doigts par tout les habitants de la ville, tombée amoureuse du fils du garagiste, tombée enceinte de lui après deux mois de relation n'avait pas été la meilleure chose à faire, pourtant, même si elle regrette parfois son passé, elle ne regrette pas ce qu'elle voyait devant elle, sa fille, cette enfant qui avait faillit ne pas voir le jour se lever, demande de sa très chère mère après l'annonce de sa grossesse, mais une fois encore, elle avait désobéit à sa famille et ne regrettait pas ce geste. Une main se pose alors sur son épaule, la jeune femme sursaute et se décale sur le côté suite à sa surprise, une main posée sur son coeur qui battait la chamade, son autre main sur sa tempe gauche. « mon dieu, tu m'as fais peur » dit-elle à sa propre mère. « ne refais plus jamais ça d'accord, j'ai faillis avoir une crise cardiaque » elle secoue doucement sa tête, sa chevelure châtain jouait autour de son visage, elle se rapproche et serre sa mère dans ses bras. Oui, elle aurait put être rancunière et ne plus revoir sa famille, mais la famille est une chose importante dans une vie. « bonjour maman » « bonjour » sa mère la relâche. Elle cherche alors du regard sa petite fille à la table de princesse, « elle est où ma petite princesse, elle est où ma reaves ? » demande-t-elle, sa fille suivit du regard son geste, sa mère se rapproche de la table, les années avaient eut raison d'elle, bien qu'âgée de cinquante six ans, celle-ci en paraissait plus, Jenna ne comprenait pas pourquoi, sa mère avait toujours eut une vie saine, elle ne fumait pas, ne buvait pas, alors pourquoi paraissait-elle si âgée ? Elle ne le sait pas, encore une question à rajouter à la longue liste des questions qui ne seront jamais résolues. « mamiiiiiiiiiiiiiiiie » la brunette au coin de la table se leva de sa chaise, chaise qui tomba en arrière, Reaves court alors vers sa grand-mère. « ne lui saute pas dessus ! » dit sa mère en faisant un pas en avant alors que Reaves courait droit sur sa grand-mère. Mais elle ralentit finalement, serrant simplement sa grand-mère dans ses bras. « mais c'est que tu es mignonne dans cette robe » Reaves relâche sa grand-mère et se mit à bouger sur elle-même, prenant des pans de sa robe dans ses mains. « je suis une princesse, on est toute des princesses » elle retourne alors à sa place où elle invitait toutes ses copines à jouer dans le jardin.

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« bordel mais dépêche toi la grosse, il n'y pas que toi qui veut pisser ! en plus à cause de toi je vais être en retard en cours ! Grouille ! T'es tombée dans les chiottes où quoi ! » son frère hurle alors qu'il tape rageusement sur la porte des toilettes, Reaves est installée sur les chiottes depuis une bonne trentaine de minute maintenant, Reaves sait qu'elle n'allait pas sortir maintenant, pour passer son temps rien que pour emmerder son frère de quinze ans. « Ouais ouais, parle toujours !» « Reaves, magne toi sinon je vais me venger ! » « Oh comme j'ai peur de toi ! » « Connasse, tu vas me le payer ! » « Moi aussi je t'aime Reo ! » dit-elle suivit d'un rire. Son frère tape une dernière fois sur la porte avant de partir dans la salle de bain. Il sait que sa soeur ne s'était pas habillé puisque les affaires qu'elle avait préparé étaient encore là, plié et bien mise. Un sourire s'affiche sur ses lèvres. « Tu vas me le payer ! » dit-il alors qu'il releve les manches de son pull. Il prit le tube de dentifrice, l'ouvrit et le coinça dans sa bouche alors qu'il déplie le tee-shirt de sa petite soeur. Il prend le dentifrice, la tête en bas et presse de toute ses forces, la pâte s'étale sur la haut. « Reo, j'ai bientôt pas finis ! » ce qui enrage plus le jeune homme dont la vessie commençait à lui faire mal. Il jette le dentifrice dans le lavabo juste à côté de lui, prit le savon de son père, il avait une odeur que sa soeur détestait, un truc de mâle lui disait-il. « Oh moi non plus ... » il badigeonne le short en jeans du savon et frotta le jeans. Il le passa alors sous l'eau du robinet. Il repli tout et pose les affaires à l'endroit où il les avait trouvé. Il se lave les mains et sortit de la salle de bain. Pour faire mine de rien, il retourne devant les toilettes, il entend la chasse d'eau s'actionner, une main sur le bas de son ventre, il se relève et tire sa soeur à l'extérieur quand la porte s'ouvre. « Oh doucement un peu non ! » « Tu l'as mérité ! » La jeune fille part dans la salle de bain et hurle à plein poumons quand elle voit ses affaires saccagées. « Tu n'es qu'un con ! » « Et toi alors ? Je te l'avais dis que tu allais me le payer ! » « Je vais te tuer ! » Rea se retourne et court, il descend les escaliers deux par deux, il manque même de tomber mais se rattrape à la dernière minutes, il ne devait pas se faire attraper parce qu'il sait que sa soeur aller le tuer. Il tient encore à la vie. La maison paraissait si grande, tel un labyrinthe. Les cris, les menaces de sa soeurs lui parvient aux oreilles. Il hurle alors « Papa, elle veut me tuer ! Aide moi ! » « Papa, il m'a bousillé mes fringues, je peux le tuer ? » demande Reaves en montrant ses fringues alors que Reo se tient à côté d'elle, complètement essoufflée mais ayant un sourire sur le visage.

Dernière édition par Reaves Colton le Mer 1 Aoû - 10:09, édité 15 fois

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quinze ans. « bon sang Reaves, s'il te plait dépêche toi, j'ai envie de faire pipi aussi ! » entendit-elle derrière la porte, cette phrase et le ton qu'avait employé sa meilleure amie la faisait sourire. Ce n'est pas pour autant que Reaves allait se décider à sortir des toilettes. C'était son coup, empêchait les autres d'aller aux toilettes. Elle avait déjà terminé de faire pipi mais rien que pour faire chier la brunette derrière la porte encore un peu elle allait rester encore un peu. « mais j'ai pas finis, t'attend ton tour ! comme tout le monde » dit-elle en riant. « mais je t'ai entendu tirer la chasse, je t'ai grillé allez maintenant sors, s'il te plait, putain Reaves ma vessie va exploser ! » Reaves étouffa un rire dans ses mains « pff, t'es même pas marrante, c'est bon je sors » sa meilleure amie avait encore gagné et ça tapait sur le système de Reaves . Elle se mit alors debout et ouvrit la porte qu'elle avait fermé à clés. « pfff, pourquoi tu t'es pas fais pipi dessus ? » demanda-t-elle en boudant alors que sa meilleure amie la poussait pour rentrer dans les toilettes. Reaves partit alors dans la salle de bain et se lava les mains et se passa un peu d'eau sur le visage. Elle avait raté son coup, pourtant elle était plutôt douée à ce jeu là, en faite nan, elle était carrément nulle et ils gagnaient toujours, que ce soit son amie Silver ou cet espèce de demeuré qui lui servait de frangin. « bon allez, t'es prête pour partir à la plage ? » Reaves se tourna vers son amie, un sourire énorme sur le visage « bien sur que je suis prête ! let's go ! » elle sortit de la salle de bain à la suite de Silver, coupé en chemin par son frère, Reaves roula des yeux et attrapa Silver avant qu'elle ne se fasse draguer par son frère.

« mais tu vas arrêté de regarder les garçons Reaves ? » dit Reaves sur le ton de la plaisanterie, sa meilleure amie ne parlait que des garçons. Bon c'était normal, à l'âge de quinze ans c'était un peu le sujet principal des jeunes filles et pourtant Reaves ne s'intéressait pas aux garçons, en tout cas pas de manière obsessionnel comme sa meilleure amie au grand damn, d'ailleurs de son frère, amoureux de toute ses copines. Installées sur les transats d'une des magnifiques plages d'Italie, voyage offert par son père pour sa mère, elle, Coleen et sa meilleure amie, Reaves essayait de passer le plus de bon temps possible, elle avait réussit à faire reculer grâce aux traitements qu'elle prenait la date échéant, elle essayait de ne pas y penser pourtant la menace était constante, elle ne devait pas pratiquer de sports trop intense pourtant c'était tout ce qu'elle voulait, on était la veille de son seizième anniversaire, le soleil était à son zénith. Oui, un traitement, elle avait été diagnostiquer d'un cancer des poumons quand elle eut quatorze ans « Silver ! » « mais quoi, regarde comment il est mignon celui là, en plus je crois que tu as une touche » Reaves regarda en direction du dit garçon, il la regardait c'est vrai, quand il se rendit compte qu'il s'était fait grillé il se retourna tout gêné. Reaves lâcha un rire amusé « je vais aller le voir » sa phrase la surprit. mais elle avait le droit après tout. elle se leva de son transat et prit la direction du jeune homme, étrangement elle réussit à l'aborder aussi facilement que prévu et sans rougir en plus. « salut ! » « salut ! » il avait l'air gêné, Reaves était debout. « je m'appelle Reaves ! » elle se présenta en lui tendant la main, il la serra en se présentant aussi. « moi c'est Maël ! » « enchantée ! » « ça te dirait d'aller faire de la planche à voile avec moi » Reaves jeta alors un regard sur les planches à voiles qui se tenaient déjà sur les vagues, elle n'avait pas le droit d'en faire et pourtant elle ne devait pas laisser cette occasion filer entre ses doigts. « avec plaisir ! mais je te préviens ce sera la première fois » Maël sourit et l'emmena vers le bungalow pour prendre deux places, elle laissa faire. dans sa tête, elle était entrain de peser le pour et le contre, ses parents lui avaient bien dit de ne rien faire de dangereux mais si elle faisait attention c'était bon non ? « tu viens Reaves ? » la demoiselle lui sourit et le suivit. il lui expliqua alors tout ce qu'elle devait savoir, s’exerçant d'abord sur la plage, quand elle se sentit prête, ils allèrent en faire pour de vrai sur l'eau. Reaves se débrouillait bien, il n'y avait pas trop de vent, enfin suffisamment pour qu'elle avance « c'est génial » cria-t-elle à l'intention de Maël, mais il ne répondit pas par la réponse voulu « REAAAAAAVES, ATTENTION A LA VAGUE !!!! » Reaves se retourna et vit une énorme vague se diriger droit sur elle, elle paniqua aussi vite que la vague était devenue. Elle ne sentait plus l'air remplir ses poumons, son coeur eut un raté et elle tomba à la renverse. Elle ne se souvient plus de rien. Seulement la peur que la vague lui avait inspiré et l'eau qui avait remplit tout son être.

« où suis-je ? » soupira-t-elle, une douleur au thorax. ses yeux étaient encore fermés, elle n'avait pas la force de les ouvrir pas maintenant, elle sentait une lumière aveuglante plonger en plein sur son visage, elle les plissa, gênée. « humph » fit-elle. elle sentit une main se poser sur son front, naturellement son visage se radoucit, elle connaissait cette main. « tout va bien ma chérie ... » elle tourna la tête vers cette voix « que s'est-il passé maman ? » mais sa mère lui conseilla de rester calme. Reaves retomba dans un sommeil qui dura une semaine, elle fut nourrit et abreuver par transfusion, elle n'avait pas la force de le faire et elle n'avait pas le courage de se réveiller. Elle se réveilla une semaine plus tard. Ppersonne n'était dans la chambre, elle était toute seule, elle retira alors tout les tuyaux qui lui transperçaient la peau, elle se leva de son lit mais la tête lui tourna rapidement, elle s'assit, essayant de reprendre son esprit. Lorsqu'elle sentit que le monde avait arrêté de tanguer elle se dirigea vers la salle de bain, allumant la pièce, la pièce était petite, peu confortable mais après tout ce n'était pas ce qu'elle cherchait. elle se tourna vers le grand miroir, il lui montra alors son reflet, ses yeux étaient tristes, elle avait un teint pâles, elle avait perdu les couleurs mates de son teint naturel. Ses cheveux avaient perdus de leur teint, peut-être parce qu'ils n'avaient pas été lavé entre temps, elle retira la chemise qu'elle portait. Son regard se posa sur sa poitrine, où plutôt au milieu de celle ci, une large cicatrice s'était inscrite dans sa chair, elle la frôla du bout de ses doigts, alors elle comprit. elle avait eut son opération, elle allait encore vivre, au détriment d'une autre, parce qu'une autre personne lui avait donné ses poumons, beaucoup trop en une seule fois, cas unique, sans le savoir, la jeune fille était du groupe sanguin O négatif, elle pouvait donner à tout le monde mais ne pouvait recevoir que de son groupe, rare. Des larmes coulèrent sur son visage, elle fila sous la douche. L'eau coula sur sa peau tel un baume, elle y resta une demi heure. C'est sa mère qui la sortit de la douche, elle ne lui parla pas, Reaves ne lui laissa pas le temps et s'effondra alors en larmes dans ses bras, la main de sa mère caressa la chevelure mouillé de la demoiselle. Elle resta deux mois à l'hôpital, pour des examens, des tests, finalement elle fut apte à rentrer chez elle. alors vint le jour du départ, à seize ans elle avait encore de belles années devant elle. Sa mère l'aida à se préparer, un jeans et un haut gris, des ballerines. une tenue normale pour une fille normale. Elle sortit de l'hôpital dans un fauteuil roulant. elle ne voulait pas mais sa mère en décida autrement. Les portes coulissantes s'ouvrirent devant elle, un sourire au visage elle vit alors toute sa famille et ses amies, elle se leva et se jeta dans la bras de son père qui la souleva dans les airs, elle avait l'impression de voler, un sourire heureux sur ses lèvres et les yeux fermés. Un nouveau départ s'offrait à elle.

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seize ans. Elle était allongée dans son lit, recouverte de son énorme couverture. Elle dormait seule, ses parents n'avaient pas voulu que son frère dorme avec elle même si elle avait regarder un film d'horreur, en même temps au fond d'elle, elle savait qu'ils avaient eut raison, bon c'était quand même ironique de sa part sachant que son frère n'allait pas non plus la laisser dormir, jouant avec ses nerfs. Elle bascula sur le côté pour tendre son bras et prendre son portable, posée sur sa table de chevet, bijou qu'elles avaient acquis récemment, avec l'entrée au collège il fallait être au top. Elle chercha alors dans son répertoire le prénom de sa mère, facile à trouver, elle lui envoya alors : K-lin ?, elle enfonça sa tête dans son oreiller, posant son portable au niveau de sa poitrine, elle attendait son message, un sourire aux lèvres. Ce ne fut pas un message qu'elle reçut, mais sa mère directement. Elle avait ouvert la porte si doucement qu'elle n'avait même pas fait attention, c'est seulement quand elle reçut tout son poids sur son corps qu'elle comprit qu'elle avait bien reçut son message. Sa mère se cala alors sous la couette, Reaves se cala dans ses bras. Elle s'endormit paisiblement.

Elle se réveilla d'un bond, comme si quelque chose avait explosé dans sa poitrine, elle tremblait, était en sueur. Elle porta sa main à son coeur, elle posa un regard affolé à côté d'elle, la place était vide, sa mère n'était plus là, elle rabattit sa couette et sauta de son lit, elle était encore embuée dans son rêve. Elle arracha l'élastique qu'elle avait au poignet et attacha ses cheveux en un chignon désordonné qui lui collaient au visage, elle sortit de sa chambre, il y avait de la lumière, comment, à trois heure du matin, la maison pouvait être illuminé ainsi, elle marcha doucement, comme si elle avait peur de tomber dans le vide, ses mains étaient au mur, elle ne se sentait pas bien, il s'était passé quelque chose de grave, elle le sentait. Elle s'arrêta alors à la balustrade qui surplombait les escaliers qui menaient au salon, elle entendait des voix, elle ne savait pas à qui elles appartenaient, elles étaient étrangères. « qu'est-ce qu'il se passe ? » demanda-t-elle d'une petite voix. Les regards se tournèrent vers elle, des regards désolés et triste, elle se réveilla alors et courut dans les escaliers, des lumières bleus et rouge clignotaient à l'extérieur. Il y avait beaucoup de monde, elle vit son père partir, escorté par deux policier, il avait les menottes au mains, elle chercha alors sa mère, elle la trouva dans la maison, elle se tenait sur le canapé, couverte d'une couverture. Reaves se dirigea alors vers elle.« maman ? qu'est-ce qu'il se passe ? pourquoi tu as tout ses bleus sur le corps ? » elle se tut, elle vit alors le regard meurtrit de sa mère. Elle ne parla pas de la soirée, sa fille non plus, assises toute les deux sur le canapé pendant que les policiers désertaient la maison. Coleen les rejoignit très vite, comme d'habitude après la fête, ce fut bien la première fois qu'il se montra sérieux, ce qui fut marqué au fer rouge dans la mémoire de la jeune fille.

Le calme régnait dans la maison, le regard de la demoiselle était vague. Elle déposa sa tête sur son épaule, sa mère soupira et s'exprima. Reaves releva son regard, sa mère pleurait. La brunette se leva et s'agenouilla devant elle. « maman, qu'est-ce qu'il s'est passé ? » elle baissa le regard sur sa fille « ce n'est pas la première fois, je sais aussi qu'il va s'en sortir. » Reaves se redressa « alors on va partir » elle hocha la tête pour approuver sa demande. La nuit même, elles étaient toutes deux dans la voiture, bagage dans la remorque, toute les affaires importantes et leur chien, un berger allemand du nom de Buker. Quittant une bonne fois pour toutes cette ville qui leur avant causé tant d'ennuies, New-York. Parce que oui, à l'âge de quatorze ans, Reaves dût suivre son père ainsi que son frère et sa mère pour la Grosse Pomme, une histoire de travail du côté de son père, Coleen n'avait rien dit, malheureusement Reaves avait ouvert sa bouche mais c'était vu quand même embarqué pour cette ville qui la fascinait mais qui la terrifiait en même temps. Leur but, Sunnyside.

« tu verras maman, tout se passera bien ici, papa ne reviendra pas, et si il revient on saura quoi faire » dit-elle en tournant sa tête vers sa mère, positionnée derrière le volant, un air soucieux marquait son visage. Reaves n'aimait pas voir sa mère comme ça. Elle reporta son attention sur la route, levant alors ses jambes et posa ses pieds sur le tableau de bord, elle commençait à sentir une douleur atroce dans tout le corps, surtout au niveau de son bas ventre. « on peut s'arrêter quelques minutes, j'en peux plus, j'ai l'impression que ma vessie va exploser » elle posa alors sa main au niveau de celle ci, elle n'appuya pas, sinon sortit immédiate. Sa mère hocha la tête et actionna son clignotant, indiquant ainsi au déménageurs qui la suivaient qu'elle tournait pour s'arrêter dans la station essence. Elle ne parlait pas, depuis quelque temps elle était muette, ce qui faisait souffrir sa fille de seize ans et demi et huit mois. Une fois la voiture arrêter, Reaves se détacha et sauta hors de la voiture pour courir vers la station, à la recherche de toilettes sous les rires de Coleen. Sa mère resta dans la voiture, les mains agrippées au volant, elle le tenait si fort que ses jointures en devenaient blanche. Son regard était perdu devant elle, elle ne savait plus quoi faire, cela faisait quatre fois qu'elles changeaient de villes, qu'elles changeaient de vie, elle ne pouvait plus faire endurer ça à sa fille, au lieu de voler de ses propres ailes, elle était condamnée à suivre sa mère n'importe où. Reaves rentra dans la voiture avec un soulagement non dissimulé, elle se tourna vers sa mère « je te dis pas combien de temps j'ai du retenir ma respiration la dedans, c'est infect mais là j'avais vraiment pas le choix » un rire sortit de sa bouche « je suis désolée » elle s'arrêta. « désolée de quoi maman ? » « désolée de tout ça. »« écoute maman, ce n'est pas ta faute. » elle se pencha et la prit dans ses bras.« je serais toujours là ma petite maman, je ne t'abandonnerais pas d'accord ? où tu iras, je serais là, ma main dans la tienne, tu te souviens, c'est nous deux contre le monde. » Sa mère la serra fort contre elle, Reaves dut faire tout l'effort du monde pour retenir ses larmes.« je sais, mais je n'ai pas le droit de te priver de ta jeunesse » Amaïa se détacha de sa mère et planta son regard dans le sien, il avait l'air tellement triste, elle ne ressemblait plus à la femme qui était pleine de vie. « ma jeunesse, je l'ai, d'accord. ne t'en fais pas pour moi, je me sens très bien, j'ai tout ce que je veux. » Sa mère posa une main sur la joue de sa fille, son pouce faisait des petits rond sur sa peau halée. « tout ira bien, je te le promet maman. » elle sourit. « maintenant, on se remet en route, on a une nouvelle vie qui nous attend, et je suis sûre que celle ci est celle qui nous faut, qu'on touche enfin au but. » Sa mère lui fit un sourire, ses yeux brillaient. Reaves se détacha de son étreinte et se remit en place sur son siège, jambes tendues et pieds posés sur le tableau de bord, elle se pencha légèrement et sortit son bras dehors faisant signe aux déménageurs qu'on pouvait repartir, un klaxon retentit. Le signal d'une nouvelle vie, d'une vie calme et sans complications. « ready ? » « ready » et ils se mirent en route.

« on est arrivé ! » « enfin ! voici notre nouvelle ville » la jeune fille regarda par la fenêtre. Un sourire naquit sur ses lèvres, elle sentait au fond d'elle, que tout aller changer, en bien. « je peux descendre là ? j'ai envie de visiter un peu et surtout dégourdir mes jambes que je ne sens plus. » dit-elle en se redressant « tu sais au moins où c'est » demanda sa mère en tournant la tête vers elle « oui je sais ! » sa mère se gara alors devant un café. Reaves descendit de la voiture, prenant ses sacs contenant toute sa vie. « au pire si il y a un problème je t'appelles, mais faut que je marche ! » elle dit au revoir à sa mère et regarda la voiture partir alors qu'elle prenait place sur le trottoir. Elle soupira et mit son sac sur son épaule, elle commença alors à marcher, prenant le même chemin que la voiture de sa mère. Les camions de déménagement à sa suite. Elle sortit d'une main son ipod et mit ses écouteurs dans ses oreilles, la musique résonnait dans sa tête, se mettant ainsi dans son monde, elle savait qu'elle était étrangère. Les regards des personnes se posaient sur elle, comme si elle était un extra-terrestre. Reaves releva la tête et marcha. Ses talons claquaient sur le sol le rythme de la musique prenait peu à peu son corps, elle devait s'empêcher de danser dans la rue, ça lui été difficile. Elle leva alors les yeux, elle vit le nom de la rue qu'elle devait prendre sur une pancarte, elle devait continuer sa route, pour pouvoir tomber sur sa maison, la maison numéro 39. Elle n'était plus très loin et pourtant elle n'avait aucune envie d'y aller, elle fit alors demi tour. Elle voulait visiter ou plutôt re-visiter sa ville, qui avait changé, refouler pour la première fois le sol de sa nouvelle vie, ça représentait tellement pour elle mais surtout pour sa mère.

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seize ans. Reaves entra alors dans un des cafés de la rue, les regards étaient posés sur elle, elle avait l'habitude après tout. Elle releva la tête fièrement et fit la queue. « est-ce que je peux avoir un cappucino s'il vous plait. » les regards ne la quittaient pas. mais elle les ignora, sa boisson dans la main, elle paya et sortit aussi vite qu'elle était rentrée dans le café. Elle se frotta alors le visage avec sa main. « salut. » la jeune fille se retourna. « salut. » « tu es nouvelle ici ? » Reaves regarda à droite à gauche. « Ouais, tu es nouvelle ça ce voit. » Elle reposa alors son regard sur la jeune femme en face d'elle. « je m'appelle Charlie. » elle lui tendit alors la main, Reaves mit un certain temps avant de comprendre qu'elle devait la serrer. « Enchantée, Reaves. Je viens tout juste d'arriver. » « Ah alors, c'est à toi tout ses camions de déménagement » Reaves hocha la tête « je vois que tout le monde est au courant » « oh tu sais ici, c'est une petite ville. » La jeune femme roula des yeux. « ah oui, tient, t'avais oublié ta monnaie » « oh merci beaucoup ! » « bon on se verra demain en cours alors » cette fille partit, secouant sa main en guise d'au revoir, c'était la première personne a lui avoir parler et déjà elle commençait à avoir l'estime de la demoiselle. Reavesdécida finalement de rentrer chez elle, aider à vider les cartons.

« Hey la nouvelle » la brunette se retourna, laissant son livre de chimie tombait dans son casier, elle sursauta légèrement. « oh salut ! » Reaves sourit elle se retourna vers son casier, elle prit les livres qu'elle devait avoir pour l'après-midi, elle les fourra dans son sac. « alors cette première journée au lycée ? » elle tourna la tête vers la rousse. « et bien pas trop mal pour l'instant, pas encore de livres tomber. » elle rit légèrement. « si tu veux tu n'as qu'a rester avec moi, comme ça je te ferais visiter le lycée. » « han merci, tu sais tu n'es pas obligée ... » « mais non ce sera avec plaisir ! allez viens » Reaves ferma son casier et suivit Charlie. « tu es en quelle classe ? » « celle de monsieur Poppers. » « Monsieur Poppers ? » « Ouais mais en faite il s'appelle Monsieur Dupuis, mais il ressemble à un pingouin alors on l'appelle Poppers. » Reaves ne voyait pas tellement le rapprochement mais si elle voulait s'intégrer alors elle devait se plier aux règles déjà écrites du lycée. « Ah d'accord, et bien on est dans la même classe alors ! » « oh c'est cool ça ! » « ouais ! » dit-elle avec un sourire. Toute la journée, la demoiselle suivit Charlie, visitant le lycée, avait suivit ses premiers cours. Elle était contente de rentrer chez elle.

dix-huit ans. Reaves avait terminé sa journée shopping, les mains chargés de sacs, elle allez rapidement retrouver sa voiture, pour enfin poser ses sacs qui pesaient vraiment lourd, sa carte bleue avait vraiment chauffé cette fois, maman sera pas contente, mais en même temps, ah c'est les soldes. « Oui, bonjour ce serait pour avoir un renseignement s'il vous plait, est-ce qu'une certaine Reaves Colton habite ici ? » demanda un jeune homme à deux jeunes femmes, assise à une table du café, à dix pas de Reaves. Oui, justement, elle est là-bas, près de sa voiture. » Reaves tourna alors la tête vers ses sacs, essayant de faire semblant de ne rien avoir entendu. Elle chercha ses clés dans son sac. « Reaves ? Reaves Colton » demanda-t-il, peu sûr de lui. Elle sentit une boule de stress naître au creux de son ventre « Euh oui ? » Elle se retourna légèrement, regardant le jeune homme qui lui faisait face, elle fit un sourire mal à l'aise. Il était tout autant. « Bonjour, je ... je suis désolé de vous accoster comme ça mais euh ... hum » bafouilla-t-il. La jeune femme ouvrit la portière de sa voiture et se baissa pour prendre ses sacs pour les jeter à l'arrière de sa voiture. « vous allez bien ? » demanda-t-elle inquiète par l'attitude de l'inconnu face à elle « je ne sais vraiment pas comment dire ça » Reaves fronça les sourcils et claqua la portière ce qui fit sursauter le jeune homme. Elle ne savait pas du tout qui il était et ce qu'il lui voulait et elle était prête à le savoir, elle croisa les bras contre sa poitrine et s'avança vers lui. « dire quoi ? c'est mon frère qui vous as emmerder ? » demanda-t-elle comme si elle venait de trouver la question à un million. Il passa sa main dans ses cheveux et se racla la gorge. « Non, pas votre frère » « s'il te plait, tutoie moi, j'ai l'impression d'être vieille, je n'ai que dix-huit ans ! » ria-t-elle, il fit un sourire gêné mais son visage avait l'air de sombrer dans les méandres de ses souvenirs. « c'est pas à propos de ton frère mais du miens. Ecoute, je sais que je ne devrais pas être ici mais c'était la seule façon pour moi de lui dire au revoir une dernière fois, on m'a pas laissé le temps de le faire. » elle secoua la tête « mais de quoi tu parles ? je ne te comprends pas ?! » « de mon frère, il vous, enfin il t'a donné ses poumons ou plutôt mes parents » la jeune femme porta sa main à son coeur, comme pour empêcher la dague de s'enfoncer un peu plus. Elle n'avait plus penser à son opération depuis longtemps maintenant, essayant d'oublier la vérité, une vie pour une vie et d'après ce qu'elle comprenait, son frère était mort pour qu'elle puisse vivre, elle sentit sa gorge se noué, les larmes lui montaient aux yeux. « je suis tellement désolée » chaque mots étaient espacés par un sanglot qu'elle essayait à chaque fois de garder pour elle, il pinça les lèvres. Elle détourna la tête, regardant la rue, vivante et elle, elle était là, avec lui, elle avait l'impression, soudain, d'être coupé de ce monde. « je suis vraiment désolée » « tu n'as pas à l'être. » elle le regarda. « si, ton frère est mort pour que je puisse continuer à vivre. » elle baissa la tête. « il t'aurait apprécié, j'en suis sûr. » elle fit un rapide sourire en coin, mais elle ne rentra pas chez elle comme elle l'avait prévu, elle lui demanda si il voulait bien prendre un café avec elle, ce qu'il accepta, elle avait bien l'intention de connaître celui qui lui avait sauvé la vie et enfin mettre un prénom, un caractère, un visage sur l'homme qui hantait ses nuits pour la secourir, chose qu'elle avait gardé pour elle toute sa vie.

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vingt ans. Ce petit objet était sans doute insignifiant aux yeux du monde, pourtant il représentait beaucoup pour la jeune femme qui le portait au cou depuis pas mal de temps, si ce n'est quinze ans. Bien sur il s'était souvent fragilisé, alors elle avait essayé d'en refaire à chaque fois, mais l'original était dans un petit écrin, il représentait le monde pour elle, une promesse d'un amour d'enfance, de son premier amour. On dit que l'amour de deux enfant est le plus vrai amour qu'il puisse avoir dans ce monde, elle le savait maintenant. Elle était amoureuse de ce garçon plus vieux qu'elle de deux mois à qui elle avait été fiancée petite et qui s'était éloigné pour aller voir d'autre fille et surtout devenir le meilleur pote de son frère, dans le genre cliché, la fille amoureuse du meilleur ami de son frère, la demoiselle est servit et pourtant elle le dit haut et fort, à qui veut l'entendre qu'elle n'a jamais été amoureuse, tu parles, une simple couverture hein. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à cette relation, elle regrettait vraiment ce moment, elle aimerait tellement revenir en arrière, revenir soudain dans son enfance et ne plus en sortir. L'enfance est la plus belle période d'une vie d'un être humain, elle voudrait revenir au temps où sa seule préoccupation était quelle était la couleur qu'elle allait utilisé pour colorier le ciel de son dessin, comment elle allait faire le sourire de son soleil, bien sûr il représentait toujours le sourire de sa maman, une maman présente, toujours pour elle, pour lui coiffer ses cheveux. Elle laissa alors tomber cette promesse contre son coeur et leva son regard noisetier sur son bureau, elle se leva de son fauteuil pour ouvrir les tiroirs, cherchant quelque chose. Elle était sûre de l'avoir mit là pourtant, elle mit un bazzart fou avant de mettre la main sur ce qu'elle cherchait, un sourire nostalgique naquit sur ses lèvres, elle se redressa et se dirigea vers la fenêtre qui donnait sur l'extérieur de l'hôtel. Le dessin collé contre sa poitrine, elle se laissa tomber sur le canapé en velours pourpre, un dernier regard contre le ciel qui devenait de plus en plus foncé, la nuit arrivait, ce qui voulait dire que de nombreuses personnes allaient sortir faire la fête, mais Reaves n'avait pas la tête à ça. Elle regarda alors le papier froissé, presque jaunit par le temps, les couleurs commençaient à pâlir, le bleu devenait beaucoup plus clair, tout commençait à s'effacer. Puis elle retomba dans les méandres de ses souvenirs, le jour où tout à commencer.

La jeune femme posa le dessin sur ses genoux et soupira. Ce retour en arrière était trop éprouvant pour elle, elle avait perdu son premier amour, leurs chemins avaient étés séparés par la vie. Reaves était tombée dans le mannequinat, Mattéo dans l'entreprise de son père. Les centres d'intérêts leurs prenaient beaucoup trop de temps. Une larme coula sur la joue de Reaves qu'elle essuya rageusement, elle se leva alors et fit tomber le dessin par terre. Elle le laissa là, par terre. Elle alla alors dans la chambre de sa suite, direction sa penderie, elle enleva le tee-shirt qu'elle avait sur elle, se retrouvant en soutiens-gorge noir en dentelle, elle jeta son tee-shirt sur le lit, enleva son jeans. Elle fouilla alors dans son armoire et y sortit une robe noir sans brettelles, bustier, parfaite. Elle la prit et partit dans la salle de bain. Elle essayait de ne plus repenser à tout ça. Elle se mit sous la douche et prit l'arrivé de l'eau chaude sur elle comme un baume. Elle ressortit de la douche un quart d'heure plus tard, ses cheveux étaient tenus dans une serviette de bain, une autre entourée sa taille. Elle prit alors son rasoir et sa crème à raser, plaça sa jambe sur le rebord de la baignoire et se battit contre les quelques poils qui avaient prit place sur ses jambes. Une fois terminée, elle se prépara pour sortir.

La fête battait son plein, la jeune femme se sentait libre, dansant sur les rythmes que le dj de la soirée donnait, elle était avec ses amies, elle avait réussit à esquiver son très cher frère qui lui était finalement partit de son côté avec ses potes. Elle ne savait toujours pas comment il faisait pour avoir les mecs les plus populaires du lycée pour amis, non sérieusement, il est con comme ses pieds, il ne sait même pas ouvrir un lave-vaisselle, enfin bref, arrêtons de parler de lui sinon la liste serait longue. « les filles, je reviens, je vais me chercher un verre » dit-elle en lâcha ses copines sur la piste de danse, elle se fraya tant bien que mal un chemin dans la foule, elle arriva finalement au bar, tombant sur un jeune homme, il devait avoir à peu près son âge, peut-être deux trois ans de plus qu'elle, pas mal, mais elle ne se fit pas d'illusion, elle commanda son verre, contre toute attente, il lui parla, elle ne connut pas son nom, ne préférant pas le savoir, elle joua avec lui toute la soirée, lui faisant croire mont et merveilles mais elle n'était pas dupe, elle savait très bien ce qu'il voulait, elle ne le donna pas, seulement un regard quand elle partit le laissant en plan. Pourtant, au jour d'aujourd'hui, elle regrette de l'avoir fait poireauter étant donné qu'il l'avait aidé à la sortit du bar, elle était empêtrer dans une merde pas possible avec un mec, elle ne se rappelle pas grand chose où elle ne veut pas, quoiqu'il en soit, elle se souvient de lui avoir donné un baiser sur la joue quand il la raccompagna chez elle lui affirmant qu'il n'y aurait rien entre eux.

Dernière édition par Reaves Colton le Sam 4 Aoû - 10:16, édité 11 fois