« Tenez, voici votre fille. N'est-elle pas magnifique ? » La sage femme me posa sur la poitrine de ma mère. Je n'étais pas leur première fille, mais le bonheur d'avoir un enfant était toujours là. Elle me serra contre elle, mon père se rejoignit à nous et chuchota avant d'embrasser mon front. « Bienvenue à Sunnyside Aéris-Mercy Juliet Monroe. » En réalité, je m'appelle Aéris-Mercedes, mais ils préfèrent m'appelle avec le diminutif de Mercedes, Mercy. Le bonheur était au rendez-vous, rien ne pouvait gâcher ce moment.

Je ne peux pas dire que j'ai eu une enfance difficile, au contraire. Mon enfance était parfaite. J'étais dans une famille soudée, aimante et attachante. Des parents adorables et passionné. De mes deux parents, j'ai toujours préfère mon père. Ce dernier était écrivain et il m'a transmit sa passion pour la littérature. J’étais fascinée par ses textes. La façon dont il arrivait à captiver le lecteur, son imagination. Avec ma soeur, nous étions très proche, même s'il nous arrivait de nous disputer pour un rien. Rien de plus normal pour des enfants de notre âge. Je suis née et j'ai toujours vécu dans cette magnifique ville du nom de Sunnyside. Pour moi, ce lieu est un vrai paradis. Ici tout le monde se connait, tout le monde se côtoie. Il n'y a rien de plus chaleureux. Savoir que l'on peut compter sur nos voisins pour garder les enfants. Aider les vieilles dames à faire leurs jardin sans rien demander en retour. Pouvoir parler avec ses voisins sans avoir peur de se faire envoyer balader. Voila ce que j'aime à Sunnyside. Grâce à ma "bouille d'ange", comme disait une vieille femme toujours assise sur sa chaise en bois près du puits les matins de marché, beaucoup de monde m'apprécie. D'un naturel calme, discrète, et généreuse, je ne pouvais que

Allongée sur l'herbe fraichement tondue du parc municipal, je bronzais sous le soleil tapant. L'été est définitivement ma saison favorite. Lunette de soleil sur le nez, livre à la main, j'étais tranquillement installée lorsqu'un chien posa sa truffe sur mon corps. « Whisky ! Whis... » Tu es arrivé en courant. Lorsque tu m'as vu caressé ton chiot, assis sur la pelouse, tu t'arrêtas brusquement. « Alors tu t'appelles Whisky toi ? » dis-je en tenant la tête de ce beau petit chiot. « Je suis désolé, il n'arrive pas encore à comprendre le mot "STOP" » Tu agenouillas à mes côtés et ton chiot se jeta sur toi. Un rire léger s’échappa de ma bouche, ce qui tu fis sourire. Discrètement, j'observais les traits de ton visage. Puis tu as tourné la tête et tu m'as surprise en train de te dévisager, tu as vite trouvé un sujet de discussions avant que je ne m'excuse. Le livre que j'étais en train de lire était ton préféré. C'est à ce moment que nous avons commencé à faire connaissance. Tu m'as dit que tu allais être professeur de littérature, mais que tu rêvais d'écrire ton propre bouquin. C'est fou car je suis moi-même passionné par la littérature ainsi que l'écriture. J'ai déjà écrit des histoires, mais je ne les ai jamais montré... encours