C’est calme… Trop calme. Un samedi midi dans la maison des Jefferson c’est souvent la foire. Mais aujourd’hui aucun bruit. Pour le coup je m’interroge. Que c’est il passé pour que ma mère ne soit pas la a faire la cuisine en chantant ses chansons de vieux, pour que mon père ne soit pas dans le canapé avec son journal à discuter avec mon frère aîné des résultat des match et pour que mon autre frère ne soit pas là à ce plaindre de sa vie ici. On m’a toujours dit que le calme précède la tempête… Et bien ça ce confirme aujourd’hui. Je vis tout d’abords mon frère aîné Enzo, descendre les escaliers pour me rejoindre dans la cuisine. « S’lut » Il me lança un regard furtif avant de se diriger vers le réfrigérateur pour le vider de tout ce qu’il pouvait mettre dans ses mains. « Ils sont ou les autre ? » J’étais curieux. Bien que j’apprécie le calme c’est vraiment trop étrange pour que je profite du silence. « Ils sont au poste de police » Je fronçais les sourcils et je ne pu rien demander de plus a mon frangin qu’il était déjà remonter. Même pas deux minutes après le reste de la famille ce fit entendre. Je compris très vite que Zéphyr mon petit frère avait eu des problèmes. « C’est inadmissible ! Depuis quand nous avons un fils alcoolique ? » Je me tournai instantanément vers l’entré en entendant la voix rauque de mon père. Quand il s’agissait de Zéphyr il avait tendance a tous dramatisé. Au fond ça ne devait être si grave, une petite fête qui a mal tourné et mon frère c’est fait prendre, rien qui fait de lui un alcoolique. Le problème c’est qu’il a tendance a tous le temps ce faire prendre, il a un don pour ça. Je ne sais pas trop comment il fait d’ailleurs. Et puis c’est le petit dernier alors mon père est beaucoup plus sur son dos et exigeant en vers lui. Enzo notre aîné lui il est le premier de la fratrie, il a toujours ce qu’il voulait et il c’est avéré qu’il est bon en sport alors on lui pardonnais ses notes pitoyable. Moi je rentre en médecine l’année prochaine et mes notes sont correctes. Par contre pour Zéph le problème c’est qu’il n’est pas super doué en cour et que le sport il en fait mais pas au point de devenir un champion. C’est surtout ça qui pose problème à nos parents. AU fond c’est le plus talentueux de nous trois mais personnes ne veut l’admettre. Son truc à lui c’est l’art mais malheureusement il n’y a que moi qui l’encourage dans cette vois et les autres le décourage peu à peu. « C’est bon papa c’est de son age de faire des conneries dans ce genre/ » Je n’avais pas pu terminer que j’avais été couper par mon frère lui-même. « J’ai pas besoin de ton aide c’est bon ! » Et il partit en claquant la porte. Toujours le même cirque avec lui. J’étais partit pour une longue discussion à son sujet avec mes parents. Comme d’habitude j’allais réussir a allégé sa sanction, il viendrait me dire merci en s’excusant de son comportement et puis dans deux jour c’était repartit pour des engueulades et des punitions. La routine quoi dans cette maison il n’y a rien de plus normal.

« Si ta mère ne se dépêche pas on va finir en retard comme d’habitude » Je suis à la remarque de mon père. Nous étions tous les deux adossé à la voiture fixant impatiemment la poste du magasin ou ma mère avait absolument voulu qu’on s’arrête. Soudain des bruit de talon ce fient entendre et la voix stridente de ma mère par la même occasion. « Je t’ai entendu Richard ! Wyatt vient m’aider s’il te plait ! » Elle avait encore pris trois mille sac. Quand elle fait du shopping il ne vaut mieux pas être dans les parages. Manque de bol aujourd’hui j’entre à la fac de médecine de New York une super opportunité et mes parents on insisté pour m’emmener. Nous n’avions pas réfléchis mon père et moi que mère avais un autre but. Elle m’emmène et ensuite elle peut faire toutes les boutiques de marques de New York. Pour le coup j’avais pitié pour mon père qui allais devoir la suivre le reste de l’après midi avant d’aller à l’hôtel. Le pauvre ! Après avoir tout charger dans le coffre on partit directement en direction de l’université. « J’ai quelques papier à réglé encore et on va te laisser fiston » Ma mère étais sur le point de ce mettre à pleurer. Je levai les yeux au ciel avant de la prendre dans mes bras. Suite à ça je partit avec mon père à l’accueille ou on me donna un emploi du temps et tout plein de papier du genre. En ce jour de rentrer on avait le droit à une visite du campus. Je dis donc au revoir à mon paternel avant de m’éloigner vers le lieu indiqué.

« Alors a gauche vous avez… » J’écoutais d’une oreille attentive ce que nous indiquai la guide. Je n’avais aucune envie de me perdre la dedans un jour alors mieux valait assimiler les lieux. Mais il est vrai que plus ça allait plus je devenait distrait. Mon regard ce baladait un peu partout. Un coup je regardait l’établissement un autre je regardais la jolie brune devant moi. Le seul truc que je n’avais pas vu était le mec qui venait de poser une main sur mon épaule. Je tournai rapidement la tête vers lui. « Salut moi c’est chuck ! » Sociable ce garçon. Je lui serrai donc la main. « Wyatt » Alors que nous avancions toujours il m’expliqua plein de truc au sujet de l’école. Il commença même à me raconter sa vie pour je ne sais quel raison d’ailleurs. Ce n’est qu’une bonne demi heure plus tard que je compris que je serais dans sa classe. Il l’avait vu sur mon badge mais pour le coup je n’avais pas percuté. « On va faire une petite pause si vous le voulez bien » Après ces quelques mots de la guide quelques petit groupes ce formèrent instantanément. Moi je restais avec Chuck, il avait l’air de connaître du monde et puis il s’avère qu’il est sympa. Il me présenta quelques personnes a qui il avait parler plus tôt. Très vite la discutions sur les études arriva sur le tapis. Je crois bien d’ailleurs que je suis le seul a ne pas savoir dans quoi je veut me spécialisé. Beaucoup veulent faire neurochirurgie, pédiatrie et tous ça mais moi je n’en avais aucune idée. « Et toi Wyatt ? » Chuck en avais finis avec la jeune blonde à sa droite alors il se rabattait sur moi. « La chirurgie esthétique » Il resta me regarder quelques instant essayant de voir si j’étais sérieux ou non. « Je déconne je sais pas encore » Après tout on commençais a peine nos études la spécialité viendrait bien assez tôt.

Un bruit sourd ce faisais entendre. Je mis quelques instants avant de comprendre que quelqu’un frappais à la porte de mon petit appartement new-yorkais. Quand je dis petit appartement c’est pas un petit truc bas de gamme dans le Bronx, non, pour mes parents petit appart veut dire un loft ultra modern à manhattan. Ils avaient insisté pour me le payer comme le reste de mes études. Au début je ne voulais pas mais ils ce sont fait tellement insistant que j’ai fini par cédé. C’est surtout le fait de dormir dans une petite chambre d’un motel pendant les deux premiers de mes études qui m’ont décidé à accepter. J’enfilais alors quelques vêtements avant de me diriger dans l’entré pour ouvrir la porte. « Mr Jefferson ? » A peine avais je ouvert la porte qu’un agent de police rentra dans mon appartement. Je me frotta les yeux, encore endormis. Il devait être dans les 5 heures du matin, un jour de repos dont je voulais profiter pour faire une grasse matinée tranquille. On peu déjà virer le tranquille. « Le corps de Sophia Kerney a été retrouvé ce matin, elle a eu un accident de la route qui lui a été fatal… » Sophia ? J’eu une hésitation qui ne passa pas inaperçu devant l’agent. Je fini par comprendre. Sophia c’était cette fille, on est sortit ensemble il a longtemps je ne l’ai pas revu depuis. « Elle vous a désigné comme le père de cette petite… » L’autre agent me présenta un couffin. What the fuck ? Qu’est ce qu’un bébé fait chez moi ? Elle m’a désigné comme le père ? Est-ce que c’est vraiment moi ? Pourquoi elle n’est pas venue me le dire si c’est le cas ? « Elle avait rédigé un papier au cas ou il lui arrive quelques chose que sa fille ne ce retrouve à l’orphelinat. Et sa mère nous a confirmer qu’elle n’est pas sortit avec d’autre homme que vous » Là je suis dans la merde ! On avait du sortir ensemble pendant genre seulement un mois. Ca avait suffit pour la mettre en cloque et elle n’est jamais venu me le dire. Faut dire j’ai toujours été un vrai connard avec la gente féminine et je n’ai pas été tendre avec elle. Je comprends le fait qu’elle n’avait pas spécialement envie de me revoir. L’agent me tendit le couffin ainsi que les affaire du bébé qu’il avait récupéré. « Il faudra passer demain au commissariat pour que je vous fasse signer quelques papier. » J’étais plus occuper à posé délicatement le couffin sur mon canapé de peur de casser le bébé ou pire de le réveillé mais je pris quand même le temps d’hoché la tête en guise de réponse aux deux policiers. Je les fis partir puis je m’assis sur ma table basse les yeux fixé sur ce petit être qui s’avérais maintenant être… Je soulevais un peu les couvertures qui l’enveloppaient pour découvrir une petite fille. Je restais quelques instant à la fixé. Comment allais je annoncer ça à ma famille. Je me vois mal l’heure téléphoné et dire : tiens maman au fait j’ai mis une fille en cloque il y a un an environ, elle est morte dans accident de voiture l’autre jour du coup maintenant je dois m’occuper du gosse. Ça le fait moyen et je vais me faire tué. Mais bon il est vrai qu’à ce moment là c’était le cadet de mes soucis. Je vais faire quoi moi quand elle va ce réveillé et commencé à chialer ? Je n’ai jamais fais ça moi ! Les mômes ce n’est pas mon truc du tout.

J’étais resté là pendant des heures. J’avais fini par trouver un tas de dossier avec des trucs comme son acte de naissances et autres papiers. C’est comme ça que je me rendis compte qu’elle avait une date de naissance et un prénom. Ouais je suis trop perspicace moi. Je me décidai alors après deux heures à la regarder d’enfin la sortir de son couffin pour la prendre dans mes bras. Quand il faut, il faut ! « Allez Cléa, on y va doucement… » Je tendit mes bras en avant pour prendre du bout des doigt cet être si petit et fragile. Je l’approchai lentement de moi avant de finir par la blottir contre mon torse. Soudain gros moment de panique ! Elle ouvrit les yeux. Je ma paralysa sur place. Et puis un petit sourire ce glissa sur son petit visage et là je compris en la regardant que je m’en sortirait. Il me faudrait du temps et un peu d’aide mais j’y arriverai !

« Papa c’est quand qu’on arrive ? » Je souris à la remarque de la petite à coté de moi. Je fermai la porte du coffre avant de me tourner vers elle. Ce petit ange me souriais avec plein de malice et je ne put m’empêché de la prendre dans mes bras. « Ma puce on est pas encore partit attend déjà d’être dans la voiture » Je déposai un doux baiser sur la joue de ma fille avant de l’emmener jusqu'à son siège. Je lui attachai sa ceinture et une fois boucler elle me reposa sa question. Du haut de ses 4 ans elle savait déjà comment m’énerver. Pour le moment ça allais mais je pouvais être sur que tout le long de la route j’allais avoir droit à la même question. « Cléa tu ne vas pas commencer, on va arriver dans la soirée maintenant essaye de dormir un peu ça passera plus vite » Le temps d’arriver à Sunnyside elle aurait le temps de faire plusieurs sieste. Le camion de déménagement venais de partir je n’avais plus qu’a le suivre. La route serais longue mais ça fais du bien de retourner chez sois.

« On est arrivé ma puce, tu vas rester un peu chez mamie pendant que je range les affaire dans notre nouvelle maison d’accords ? » A peine sortit de la voiture j’entendis ma mère pousser un cri de joie. J’ouvrit la porte de la voiture pour détacher Cléa et la je vis toute ma famille débouler. « Elle est ou ? Où, est ma petite fille adorée ? » Je me tourna vers ma mère et levai les yeux au ciel quelques instant avant de déposé ma fille au sol pour qu’elle puisse courir vers elle. Finalement ils n’avaient pas trop mal prit la nouvelle quand je leur avais annoncé. Ma mère était septique au début mais finalement ravie et mon père a été en colère un moment puis à finis par accepter la nouvelle en voyant que finalement je me débrouillais bien. Ça n’a pas été tout les jours facile entre ma fille et mes études et puis au début je ne voulais pas que ça empiète sur ma vie. Donc j’avais continuer a enchaîner les ‘copines’ comme je l’ai toujours fais. Etre un parfait connard de ce coté là c’était un peu comme un talent. Mais avec l’arrivé de Cléa j’ai vite ralentit. J’ai enfin grandis dans ma tête et pris conscience que maintenant je dois être plus responsable. C’est fou comme elle a changé ma vie. Maintenant tout mes choix ce font en fonction d’elle et personne d’autre. C’est d’ailleurs pour elle que j’ai décidé de revenir à Sunnyside. La ville est tranquille et puis je préfère l’élever ici au calme qu’a New York même si pour ça j’ai du abandonner mon poste de chirurgien à l’hôpital. J’ai trouvé un job de médecin ici et c’est tout de même parfait.