➜ Métier : animateur dans un centre pour ado difficiless.
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➜ Statut : célibataire et c'est très bien comme ça.
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Sujet: rose ⊱ envolées les miettes de nous. Lun 6 Aoû - 5:11
look for the girl with the broken smile and she will be loved.
♬ ♪ ♩ d. roseann-lyv callaghan & leeven-jack f. abernathy
Maybe I didn't treat you quite as good as I should have. Maybe I didn't love you quite as often as I could have. Little things I should have said and done, I just never took the time... Maybe I didn't hold you all those lonely, lonely times. And I guess I never told you, I'm so happy that you're mine! If I make you feel second best, girl, I'm so sorry I was blind... Tell me that your sweet love hasn't died... Give me one more chance to keep you satisfied, satisfied. Little things I should have said and done, I just never took the time... You were always on my mind!
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Nonchalamment allongé sur un banc du parc, Leeven attendait Rose, sa meilleure amie de toujours. Il l'avait, en effet, enjointe de le retrouver après la fermeture de l'école pour un milk-shake. Idée qui lui avait semblé lumineuse à la base. Mais, maintenant qu'il y repensait, cette entreprise lui apparaissait plutôt suicidaire, étant donné le fait qu'il n'arrêtait pas soit de l'éviter, soit d'être fortement distrait en sa présence, ces derniers temps. Oh, bien sur, il ne le faisait pas vraiment exprès... Mais leur passé commun lui revenait trop souvent en mémoire. Comme un poison s'insinuant doucement sous sa peau, dans ses veines. Pour finalement investir tout son système. Tout son corps, tout son être. Une plaie à vif qui ne cessait de se ré-ouvrir au moindre contact avec ses doux yeux, au moindre touché de sa peau satinée. Un culpabilité prenante qu'il traînait avec lui, comme un prisonnier purgeant sa peine, depuis longtemps. Trop longtemps... Soupirant, le jeune homme se redressa quelque peu. De toute façon, il était trop tard pour reculer maintenant. Le texto était envoyé depuis deux heures déjà, et s'enfuir lâchement du lieu du rendez-vous pour la planter là n'était pas une solution- même si l'envie était forte. Elle ne manquerait pas de se venger par la suite, et cette fille pouvait être une vraie chipie quand elle se donnait la peine de lui en vouloir. Lui en vouloir... Même dans ses pires moment, elle en avait été incapable. Pas longtemps, du moins. Pourtant, elle aurait dû. Parce qu'après tout, ce fut cette propension qu'elle avait à toujours vouloir l'aider, à toujours tout lui pardonner qui causa sa perte. Cet accident qui lui fit perdre trois ans de sa vie. Sa mémoire, ses souvenirs. Et lui, qui méritait d'être puni. Lui qui n'avait été qu'un sale type, un imbécile... Il s'en était sortit avec à peine une égratignure. Ce n'était pas juste... Non, pas juste! Il aurait dû être celui qui était puni. Il aurait dû être blessé. Pas elle, non ! Mais la vie était ainsi faite : injuste... D'un autre côté, il avait vu ça comme une nouvelle chance, un second souffle pour elle. Un nouveau départ. Sans lui. Ainsi, il avait à nouveau endossé le rôle de l'ami d'enfance, délaissant son costume de petit ami. Costume qui ne lui allait pas si bien, de toute manière. Parce qu'en restant tout à fait honnête, il fallait avouer qu'il n'avait rien eu du petit ami idéal. Trop occupé à brûler la vie par les deux bouts qu'il était. A se laisser enfoncer dans les abîmes de sa rébellion de pacotille. Et ainsi, il s'était retiré de la partie, se rendant compte de toute l'horreur de ses actes. De toutes les erreurs qu'il avait commises et ne pourrait jamais réparer. Il restait en retrait, jouant à l'ami fidèle et restant seul. Seul face à ses souvenirs. C'était tout ce qui lui restait, après tout : ses souvenirs et ses regrets pour lui tenir compagnie. Sa seule consolation ? La savoir heureuse et en bonne santé à nouveau. Ne plus la voir se ronger d'inquiétude pour lui, l'idiot qui n'avait pas su mesurer sa chance. ... Tout était mieux ainsi. Tout serait mieux ainsi. Voilà ce qu'il avait pensé en commençant à lui cacher une partie de la vérité. Et ça avait fonctionné comme stratagème, en un sens. Pendant un certain temps. Mais voilà, il était humain. Faillible. Et la présence de Roséann était devenue comme un rappel de plus de sa culpabilité, de ses regrets. De ce qu'il n'aurait jamais plus et qu'il avait à peine effleuré du bout des doigts. Une sorte de paradis perdu. Et, s'il avait réussi à endiguer la douleur ces dernières années, il se reprenait de plus en plus souvent, à présent, à garder ses distances avec elle. Comme si ça allait changer quelque chose. Comme d'un mécanisme de défense dérisoire. Mais ça ne changeait rien. Ne pas la voir s'avérait pire même. Et donc, il finissait inlassablement par revenir. Lui faire à nouveau un signe, n'importe quoi. Comme un récidiviste, il ne pouvait se passer d'elle. Quitte à souffrir en endossant le rôle du simple ami pour son bien. Oui, pour son bien... Cette phrase perdait de plus en plus de son sens, ces derniers temps. Et il devait lutter pour se convaincre du bien fondé de sa décision. Pathétique!.... Ne lui laissant pas le temps de pousser plus loin ses moroses pensées, l'objet de touts ses doutes venait d'arriver dans le parc. Il l'avait reconnue de loin, elle et cette chevelure rousse flamboyante qu'il aimait tant. Une couleur à part pour une jeune femme à part, extraordinaire. Déjà, il repoussait ses idées noir et plaquait un sourire mi-taquin, mi-enfantin sur son visage. Et, attrapant les breuvages qu'il avait préalablement acheté au passage, il se releva pour aller à la rencontre de Rose. « Bonjour chère demoiselle. Je n'ai pu m'empêcher de remarquer votre entrée depuis l'autre bout du parc. Vous m'avez éblouit par tant... de rousseur, voyez-vous! » Ayant pris une pose légèrement théâtrale afin de déclamer cette imbécillité, Leeven s'éloignait déjà quelque peu de Rose. Il adorait se moquer gentiment de ses cheveux roux. C'était comme un rituel entre eux... Mais les représailles qu'il encourait à chaque fois, elles, étaient moins drôles aux yeux du jeune homme. Au moins, en faisant le pitre, il ne risquait pas de débarquer sur un chemin glissant. Celui des souvenirs... Tout du moins, l'espérait-il.
❝D. Roséann-Lyv Callaghan❞
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Sujet: Re: rose ⊱ envolées les miettes de nous. Lun 6 Aoû - 21:47
écorché mon p'tit coeur tout mou
Leeven & Rose
Un SMS résonna vaguement dans la salle de classe, troublant vaguement les enfants qui ne levèrent même pas le nez de ce qu’il faisait. Je fus la seule à me diriger vers l’objet en question… qui avait encore terriblement changé depuis l’instant où je m’étais éveillée dans cette chambre d’hôpital, sans forcément reconnaître certains objets ou vêtements qui m’appartenaient pourtant. Ou même le téléphone portable que j’avais alors… mes doigts et mon esprit savaient précisément quel geste faire pour obtenir tel ou tel résultat, sans que je ne sache vraiment comment j’avais fait. Comme une habitude ancrée jusqu’aux tréfonds de mon âme, mais dont je ne parvenais pas à me souvenir distinctement. Il y avait tant d’autres choses qui m’échappaient encore, certaines n’avaient finalement aucune importance, même si personne n’en était venu à me glisser l’absurde vérité qui éloignait de moi un être qui comptait, qui avait toujours compté, et qui compterait certainement toujours, même s’il s’éloignait vraiment. Aussi, lorsque mes prunelles remarquèrent de qui venait le texto, un sourire presque rêveur naquit sur mes lèvres.
« C’est de ton amoureux Maîtresse ? - Non Julia, pourquoi tu dis ça voyons ? » répliquais-je en relevant les yeux vers la petite brune aux yeux vairons qui me regardait d’un petit sourire amusé, en se dandinant sur place comme si elle était brusquement gênée que je darde sur elle mon regard. « Parce que ma sœur sourit pareil quand son amoureux lui en envoie un. - Mais ce n’est pas… - La maîtresse elle a un amoureux ! La maîtresse elle a un amoureux ! […] La maîtresse elle a un amoureux ! » s’éloigna-t-elle en scandant ceci dans toute la classe, m’arrachant un petit sourire amusé. Nier ne servirait à rien, ils continueraient forcément juste pour m’ennuyer et me taquiner. Et une phrase revint flotter dans mon esprit… la vérité sort toujours de la bouche des enfants… ou pas.
Ils étaient capables de raconter tant de bêtises. Bien sûr que je tenais à lui, que cela me blessait qu’il s’éloigne par instant, comme s’il ne pouvait m’avouer quelque chose, mais c’était bien évidemment parce qu’il était mon meilleur ami, celui auquel je tenais depuis toujours, et d’autres sentiments… ce serait totalement idiot d’en développer n’est-ce pas ? Il lui arrivait déjà d’être froid, de s’éloigner comme s’il… me reprochait quelque chose dont je n’arrivais pas à me souvenir. Mon psy avait cherché à m’apaiser vis-à-vis de tout ça, m’affirmant que plus je chercherais, plus je ne tomberais que sur un vide oppressant et douloureux, mais j’avais besoin de savoir… pour ne pas le perdre j’imagine. Aussi, assise, j’avais simplement répondu par l’affirmative à son invitation au parc, avant d’aller pourchasser la petite furie qui racontait n’importe quoi bien sûr. Mais je n’en étais pas aussi certaine que je l’affirmais alors. Et ce parce qu’il parvenait à faire battre mon cœur d’une étrange manière, qu’il était capable de me dérober quelques secondes lorsque je me perdais dans ses prunelles… mais aussi parce que… Enfin, c’était tout bonnement idiot.
Et je préférais tout bonnement m’amuser avec mes élèves, rire avec eux et profiter de cette journée plutôt que de ressasser inutilement. Je le faisais bien assez le reste du temps, lorsque je me retrouvais seule. Seule, le regard perdu dans les méandres d’un passé que je n’arrivais à saisir, même simplement du bout de mes doigts. Mais il me semblait que je l’effleurais presque, qu’il me suffirait… peut-être qu’il suffirait juste qu’il m’en parle vraiment, qu’il me dise enfin ce qu’il me dissimulait pour que le verre protecteur éclate en une multitude de petits éclats qui me dévoileraient enfin ce qu’il cherchait à me dissimuler sous le reflet opiniâtre des rayons du soleil cherchant à m’éblouir.
Puis vint l’heure de libérer les petites frimousses qui partirent retrouver les bras de leurs parents, certains de ces derniers désirant me parler d’une chose ou d’une autre, voulant savoir si tout c’était bien passé. Un besoin que j’imaginais tout à fait naturel après qu’une petite chose aussi fragile ait grandit dans son ventre pendant près de neuf mois, même en étant qu’un spectateur externe… ce besoin de vouloir la protéger devait naître bien avant que ce petit visage vous regarde de ses yeux encore aveugles. Mais au final, j’étais simplement impatiente de fermer ma classe et de rejoindre Leeven au parc. Il m’avait manqué… et s’il m’avait demandé de venir, j’espérais retrouver ces instants précieux qui nous correspondaient, sans tous ces problèmes, ces pensées parasites qui n’avaient pas leur place entre nous. Ou bien alors, il devrait me l’expliquer, parce que je voulais tellement comprendre lorsque cela se produisait. Mais j’avais chassé tout ça à peine l’avais-je vu sur son banc, le laissant déjà se relever pour m’accueillir, un large sourire se dessinant sur mes lèvres, tandis que mon cœur se mettait à battre plus fort et plus vite, comme s’il se réjouissait de le retrouver lui aussi.
« Mais ce n’est que parce que je cherche à concurrencer le soleil, peut-être capturerais-je ainsi quelques regards qui seront éblouis au point de se désespérer d’un baiser, jaloux d’un petit lutin maigrelet. » répliquais-je en esquissant une petite révérence avant de lui tirer la langue. Ça au moins, cela n’avait pas changé. Ça au moins… Lutin ou pas à travers mes lèvres, il était beau, il avait toujours eu du succès avec les filles… et un petit tiraillement taquina mon cœur à cette pensée, me laissant simplement l’ignorer, tandis que je lui dérobais un milkshake au hasard, glissant mes doigts sur son bras, tandis que je plaquais un léger baiser sur sa joue. « C’est le mien ? Sinon on peut toujours faire boire à l’autre. » glissais-je en haussant distraitement les épaules, un petit sourire mutin s’incrustant sur mes lèvres.
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❝Leeven-Jack F. Abernathy❞
Fondateur ☼ comme des enfants.
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Sujet: Re: rose ⊱ envolées les miettes de nous. Mer 15 Aoû - 0:07
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Maybe I didn't treat you quite as good as I should have. Maybe I didn't love you quite as often as I could have. Little things I should have said and done, I just never took the time... Maybe I didn't hold you all those lonely, lonely times. And I guess I never told you, I'm so happy that you're mine! If I make you feel second best, girl, I'm so sorry I was blind... Tell me that your sweet love hasn't died... Give me one more chance to keep you satisfied, satisfied. Little things I should have said and done, I just never took the time... You were always on my mind!
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« Mais ce n’est que parce que je cherche à concurrencer le soleil, peut-être capturerais-je ainsi quelques regards qui seront éblouis au point de se désespérer d’un baiser, jaloux d’un petit lutin maigrelet. » Leeven était heureux. Déjà ils retrouvaient dés les premières minutes cette complicité qui les caractérisait tant tous les deux. Jouant aux grands enfants, ne se souciant aucunement du monde les entourant. Se cherchant mutuellement... Comme au bon vieux temps. La phrase s'imposa à son esprit- une évidence. Quand ils n'étaient encore que deux gamins insouciants du monde, et dont le plus gros problème était de savoir quel allait être leur gouté. Deux gamins jouant et crapahutant à travers Sunnyside. Petite ville qui les avait vu grandir, s'épanouir, continuer à être autant liés. Pour enfin finir ensembles, comme ce que tout le monde attendait depuis qu'ils se connaissaient. Ville qui l'avait observé en train de causer leur perte à tous les deux. Les mener inexorablement vers ce fastidieux accident... Ne lui laissant pas le temps d'emprunter plus en avant le chemin tortueux et plus que connu de ses sombres pensées, Rose lui piqua rapidement un des deux gobelet qu'il tenait. « C’est le mien ? Sinon on peut toujours faire boire à l’autre. » Souriant de la spontanéïté de son amie... ex ? Amoureuse ? Enfin, qu'importait ! Leevent se fit la réflexion qu'il devait en faire autant. Simplement profiter du soleil, du milk-shake et de cette magnifique journée en compagnie de Rose. « Lutin maigrelet ? Huh ? » Prenant la pose, Leeven entreprit rapidement de faire l'étalage de ses muscles. Parfaitement conscient d'attirer l'attention par ses bêtises, il n'hésitait carrément pas à en rajouter une couche- aimant faire le pitre de nature. Heureusement que le ridicule ne tuait pas d'ailleurs, parce que dans le cas contraire, il aurait déjà été poussière depuis fort longtemps. D'un autre côté, si ça ne le tuait pas, ses âneries s'étaient parfois révélées fort dangereuses par le passé. Comme la fois où tout petit, après avoir visité un zoo, il avait décidé d'imiter les singes dans les arbres. Acrobatie qui lui avait valu des semaines et des semaines dans le plâtre. Sans parler de la sévère commotion cérébrale. Ou encore la fois où il s'était retrouvé à l'hôpital, les quatre fers en l'air, après avoir décidé d'ajouter une cascade de plus à son palmarès. Les sports extrêmes... Ce qu'il pouvait adorer ça. Mais, ce n'était pas au gout de tout le monde... Et surtout pas à celui de sa mère ou encore de Rose. Combien de séjours à l’hôpital et de bosses cela lui avait-il valu ? Beaucoup trop aux yeux de ses proches. Et lui ? Lui il se contentait d'en rire. Après tout, on ne vivait qu'une seule fois ! Et puis, il était shooté à l'adrénaline, il fallait l'avouer. Surtout depuis qu'il avait arrêté ses conneries. Depuis qu'il ne lui restait, pour ainsi dire, pratiquement que ça dans la vie, maintenant que Rose ne la partageait plus. Tout du moins, plus comme avant.
S'arrêtant un moment dans son délire pas marrant, le jeune homme reprit son sérieux. Ou tout du moins, essaya. « Bon je te pardonne de m'avoir traité de maigrichon si on fait moitié, moitié. J'aime bien les deux gouts » Un sourire enfantin plaqué sur ses lèvres, Leeven faisait les yeux doux à sa compagne de l'après-midi. Fichu gourmandise. Un jour, ça le perdrait. Mais après tout, et à nouveau : on ne vivait qu'une fois. D'ailleurs, en parlant de ça : pas te temps à perdre. Déjà il agrippait la main de Rose- vieux réflexe datant de leur plus tendre enfance. Contact qui le fit frissonner imperceptiblement, même s'il n'en montra rien. Ainsi, il se mit à courir, entraînant la demoiselle à sa suite. Rigolant de bonheur. Enfin, surtout pour se donner contenance. Parce qu'être heureux à ses côtés était devenu chose difficile ces dernières années. Il y avait toujours une petite part de lui, au fond, bien au fond qui souffrait. Comme un écorché vif. Tais-toi mon cœur. A bout de souffle, il s'arrêta peu avant d'arriver à destination et se retourna pour faire face à Rose. « Ferme les yeux. » et ne vois plus que mon âme. Mais cette dernière partie, il la garda pour lui. Il ne s'agissait pas non plus de lui faire peur. L'entrainant, alors doucement derrière un bosquet d'arbres où une couverture et un pic-nique les attendaient, il lui donna ensuite la permission d'ouvrir les yeux. L'endroit était spécial, un peu reculé du reste du parc. Presque intime. Non, pas presque. Pour peu, on aurait pu croire qu'il l'a draguait... Mais loin de lui cette idée, n'est-ce pas ? Il voulait simplement être sûr de passer une bonne après-midi avec celle que plus jamais il ne toucherait autrement que comme il le ferait avec une amie. Celle que plus jamais il ne blesserait. « Alors, tu aimes ? Oui je sais, c'était juste un milk-shake. Mais tu vois, j'ai une faim de loup... Attention, ne va pas croire que tu pourras tout dévorer. Tu aurais été l'une de mes conquêtes que j'aurais été galant... Mais avec toi, je peux me permettre d'être vraiment moi, n'est-ce pas? » Taquin, il tâchait de se conduire normalement. Comme le vieux Leeven l'aurait fait. Celui qui ne ratait pas une occasion d'embêter sa meilleure amie. Celui qui pourtant aurait tout laissé tomber, n'importe qui, à la moindre de ses requêtes... Et lui de penser que ça, au moins, ça n'avait pas changé.